Le Val des Ombres
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 Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]

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MessageSujet: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyLun 28 Avr - 16:27

Un beau matin d'Octobre que l'école se parait de décoration et qu'il n'y avait pas de cours, Benedikt avait repensé au repas de rentrée et à sa conversation avec la professeur de luxure. Il avait prit un peu de matos vite-fait. Il avait envie de peindre et si elle ne voulait plus s'y prêter il irait ailleurs. Son chevalet custom (avec des bretelles) sur le dos, un pot de sang prélevé récemment au détour d'un couloir sur un malheureux, son couteau, son pinceau et son crayon dans la poche intérieure de son manteau blanc. Une toile et une palette sous le bras. Un sac rouge en bandoullière. Une petite tâche rouge sur le menton, reliquat de son dernier "achat" de peinture, les lèvres et les cheveux rouges passant dans l'air frais d'Octobre, Benedikt s'était rendu devant l'appartement de la professeur de luxure en hmhmmant un petit air automnal. Il arriva devant la porte de la professeur et toqua doucement à la porte dans l'espoir qu'elle soit là et disponible pour une petite séance de pose et de peinture.

Après avoir toqué il regarda les alentours son regard s'attardant langoureusement sur chaque pierre, il était d'humeur sereine ce jour-là. Quel dommage que les fresques ne soient pas autorisées sur ces murs, les repeindre pourrait donner une ambiance particulière à chaque quartier. Il attendit finalement appuyé contre le mur par son épaule.
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Eva Eden
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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyMer 30 Avr - 0:18

- Hein… Guessguisspasse ?

Ce vague grognement à l’allure de charabia incompréhensible, et qui pouvait éventuellement se traduire par un « Qu’est-ce qu’il se passe ? », pour ceux qui savaient décrypter ce genre de langage, émergea de sous un oreiller de soie rouge, plaqué résolument sur le visage de la professeur de la Luxure. Apparemment, lui demander d’articuler à une heure aussi avancée de la matinée, c’était un peu trop… Une heure avancée ? Peut-être pas tant que cela, après tout… Le soleil filtrait à travers les rideaux clos de la pièce, rendant l’atmosphère d’autant chaleureux et hypnotique. Il faisait jour depuis bien longtemps déjà… mais pas encore assez pour Eva Eden. A son humble avis, il devait être environ dix heures, ou dix heures et demi… Comme de se lever aux aurores, quoi. Qu’est-ce qui l’avait tirée de son rêve, déjà ?

Ah oui… Un bruit à la porte. Peut-être l’avait-elle rêvé. Ou peut-être pas… Cela ne changeait pas grand-chose au fait qu’elle n’avait nulle envie de bouger ne serait-ce qu’un orteil hors de ce lit douillet à souhait. De toute façon c’était tout bonnement inhumain, de songer seulement à en sortir, na. Mais elle avait beau faire, maintenant qu’elle revenait peu à peu à la conscience, et que les rayons de lumière téméraires se frayaient un passage à travers ses paupières closes, elle était obligée d’admettre qu’elle allait bientôt être réveillée. Et zut… Bon, c’était quoi ce bruit, hein ? Eva, dans un effort absolument surhumain, réussi à bouger une jambe… et le geste eut pour simple effet de faire glisser le drap, qui ne couvrit plus grand-chose d’un corps qui dédaignait autant les pyjamas que les sous-vêtements, à ce qu’il sembla…

La jeune femme émit un petit grognement désapprobateur, et enfouit encore d’avantage son nez dans son oreiller, le plaquant sur son visage tout en se mettant à gigoter de protestation, face au sommeil qui s’échappait quand elle aurait voulu le retenir. Au cours de ses jérémiades silencieuses, elle envoya malencontreusement un coup de coude dans les côtes de celui qui partageait son lit. Il y eut un « oups », étouffé par l’oreiller, puis un œil vert qui en émergeait précautionneusement, pour observer la victime involontaire.


- S’cuse…

Et hop, le regard d’émeraude replongea aussitôt derrière l’oreiller, tandis que la jeune femme, décidément fainéante et stratégique, se retournait subrepticement – et de façon calculée, notons-le – jusqu’à son compagnon de chambrée, pour se blottir « innocemment » contre lui, en s’enroulant résolument dans le drap, histoire de bien faire comprendre qu’il n’était pas question qu’elle bouge. Na. Bon, d’un autre côté, sa curiosité travaillant à vitesse grand V, elle commençait déjà à se demander qui pouvait bien frapper à sa porte… et ce pourquoi le quelqu’un était justement là. Mais ces raisons n’étaient pas encore suffisantes pour l’arracher à la chaleur de son lit – ou de son cousin, au choix – si bien qu’un murmure franchit encore l’oreiller derrière lequel elle se barricadait :

- ‘Can… Sois mignon, va ouvrir s’il te plaît…

Le ton était à la fois charmant et grognon, comme si Eva faisait une tentative plus ou moins réussie pour demander un service poliment, à travers une forte envie de se rendormir aussi sec en maudissant le monde entier. Et à peine avait-elle fini sa phrase qu’elle se mit à crier sans plus prévenir - arrachant au passage le tympan de Duncan - à l’attention de la personne qui demandait à ce qu’on lui ouvre :

- J’arrive !!


Ce qui était faux, mais bon… Elle ne doutait pas que Duncan bougerait ses jolies petites fesses pour aller ouvrir cette foutue porte et faire entrer l’invité, parce qu’elle n’avait décidément pas envie de bouger de ce plumard. Voilà, c’était dit…

[HRP : J'attends donc la réponse de Duncan qui veut bien se joindre à nous^^]
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Duncan Eden
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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyMer 30 Avr - 16:49

Duncan avait une horloge biologique réglée à la perfection. Chaque jour, à 9 heures pile, il se réveillait. Même s'il avait fait n'importe quoi la veille, même s'il avait passé la nuit avec sa cousine. Il ne se jugeait pas du matin, il pensait simplement que c'était comme ça, qu'il fallait bien une heure pour se réveiller, et qu'il avait autre chose à faire plutôt que de dormir. A 9h15, à défaut de pouvoir descendre prendre un petit déjeuner, il prenait un fruit qu'il avait posé la veille sur sa table de nuit. Et puis il en venait à sa première occupation de la journée : sa cousine.

Ou plus exactement, laisser ses doigts s'attarder sur le corps de sa cousine endormie. Et comme il le faisait avec une douceur presque incroyable, elle ne se réveillait pas pour le tuer - oui, parce qu'elle était plutôt violente - , et il pouvait voir les effets que cela faisait à la Luxure, alors même qu'elle dormait encore. Chacun ses péchés mignons. Et puis, du coup, sans dormir, il se reposait quand même.

Lorsque quelqu'un frappa à la porte, il jeta un coup d'oeil au réveil - qui ne servait qu'à voir l'heure - et soupira un truc qui ressemblait vaguement à "oh non, un suicidaire", ce qui résumait bien la situation, après tout, puisque c'était du suicide que de frapper à cette porte avant midi. Et encore, midi c'était trop tôt pour Eva.

Il vit sa cousine qui, comme tous les matins quand elle était réveillée trop tôt, montrait sa mauvaise humeur à sa façon. Ce qui ne l'empêcha pas, lui, d'apprécier la désertion subite du drap. Il sourit, fondamentalement amusé, mais sa joie fut bien vite brisée, à cause d'un coup dans les côtes.


-Bordel !

Son oreiller s'écrasa sur le visage de la Luxure, il fronça les sourcils, puis décida de lui pardonner, puisqu'elle avait la sympathie de se blottir contre lui. Et oui, qui reprocherait un mouvement d'intimité de la part d'Eva ? Il lui adressa un sourire amusé, quand elle annonça qu'il devrait ouvrir - en le lui ordonnant à sa manière - avant de lui déchirer un tympan. Son oreiller s'écrasa de nouveau sur la jeune femme, avant qu'il se ne lève.

-C'est bien parce que c'est toi, mais attention, tu me le revaudras. Et avec les intérêts...

Franchissant la distance entre le lit et la porte d'entrée des appartements, Duncan passa une main dans ses cheveux. Il ouvrit la porte, se montrant nu face à l'élève qui avait frappé.

-Salut. Qu'est-ce qui t'amène à cette heure si... suicidaire ?

Duncan Eden croisa les bras sur son torse tatoué, puis sourit. Visiblement, il n'avait pas l'air gêné d'avoir un visiteur, et trouvait la situation plutôt amusante. le fait que le gamin ait l'air d'avoir dévalisé une boutique de dessin était encore mieux.

-Si c'est pour nous vendre des chocolats... ou pour nous en réclamer, on ne prend pas ce genre de friandises ici. Si c'est pour Eva, elle a une seconde personnalité, le matin, quand on la réveille... et se transforme en machin très violent, tout ça... je peux te montrer si tu veux, elle est justement en état berserker.
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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyMer 30 Avr - 17:40

Benedikt était toujours dans le couloir. Il posa ses yeux sur l'homme qui venait de lui ouvrir la porte. Il était plus vieux que lui, assurément. Benedikt le toisa encore un instant dans le silence alors que l'homme faisait de l'humour. Enfin le croyait-il, la surprise de ne pas voir Eva ouvrir passa assez vite et les références chocolatées de l'homme faisaient penser Benedikt à la couleur de sa cravate. Il garda néanmoins un calme plutôt impassible. En écoutant l'homme. Il voulait jouer et faire de l'humour ? D'accord, Benedikt n'était plus gêné par une retenue quelconque désormais. D'autant plus qu'il reconnaissait dans cet homme l'enflure qui avait commencé à tomater ses toiles, et ça, ça il ne l'avait pas oublié, pas du tout. Il se pencha vers l'homme et, en posant les doigts de sa main gauche sur la joue de Duncan, il dit :

La plupart des gens portant ma couleur de cravate auraient sans aucun doute succombé à ces propositions chocolatées, mais je ne suis pas là pour ça.

Il plongea ses yeux dans ceux de l'homme et sourit. Sa main droite partit discrétement dans sa poche gauche et en sortit sa lame de sa poche intérieure.

Mais oui vous avez raison je suis là pour mademoiselle Eden. Je trouve le mode berserker souvent intéressant. Peut-être voudriez-vous bien me guider...

La lame se posa vers l'entrejambe de l'homme de manière à menacer et rafraichir une partie sensible.

A part si vous préféreriez que je me venge tout de suite pour les tomates. J'aime bien le rouge mais je préfère celui qui pourrait sortir dans ces lieux sous peu. Nous avions parler de peinture avec miss Eden, alors je passais pour soit mettre un terme à ce projet ou fixer une autre date avec elle. Ca ne vous dérange pas j'espère ?

Dès la première évocation du sang, son expression changea immédiatement pour passer d'un air calme et tranquille à des pupilles écarquillées appelant un éventuel sang. Benedikt n'avait finalement que peu de choses à faire avec l'identité de l'homme, ses relations avec le professeur de la luxure ni même ce qu'il faisait là. Il prenait juste un agresseur passé par les sentiments en espérant presque qu'il ne coopérerait pas trop. Ca pourrait être amusant. Son sourire était désormais très large et ses yeux ne dérangeaient plus uniquement par la couleur mais aussi par leur forme, la taille des pupilles et l'envie qui les animait.

(Je pense que c'est plus à Duncan à répondre qu'à Eva Twisted Evil )
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Eva Eden
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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyVen 2 Mai - 1:20

[HRP : mais Eva va quand même répondre pour rien dire, parce que c'est son tour et qu'elle a envie lol Twisted Evil]

Décidément, rien n’allait comme il fallait, ce matin… Alors qu’Eva tentait bien vainement de rattraper un sommeil qui était déjà parti bien trop loin, fuyant sous ses propres grognements, il y eut autre chose d’encore plus radical qu’un toc toc à la porte, pour la réveiller tout net. Un oreiller qui s’écrasa sur son visage… ce qui la fit émettre un étrange bruit, entre le grognement animal et le cri outré. Roh, mais quoi ? Elle n’avait pas fait exprès de le frapper ! Ce qu’il pouvait être susceptible, ce n’était vraiment pas possible !

Alors qu’elle ôtait son propre oreiller de son visage, résignée à laisser la lumière du jour atteindre ses paupières, un second vint rejoindre le premier, s’écrasant consciencieusement sur son nez, et la surprenant à tel point qu’elle ne trouva même pas le réflexe de crier, cette fois-ci… Alors là… c’était la guerre déclarée. La jeune femme rejeta au loin les draps qui l’entravaient dans ses mouvements, et se redressa en position assise, dans un mouvement si vif qu’elle s’en donna le vertige elle-même. Elle fronça les sourcils, et cligna des yeux, encore peu habituée à la lumière vive du soleil… La Luxure se mit alors à pousser une suite de « pfff » et autres grommellements indéterminés en réponse à un cousin qui réclamait des intérêts, puis avança une main dans le but de se venger des deux coups d’oreiller qu’elle n’aurait jamais dû recevoir…

… la tentative fut fortement infructueuse, puisque Duncan choisit ce moment propice pour sortir du lit et s’en aller ouvrir la porte. Dans son élan vers son cousin, Eva s’étala de tout son long sur le lit, précisément à la place que le jeune homme occupait quelques secondes avant qu’il ne s’éloigne. Le visage plongé dans les reliefs du matelas, la voix de la jeune femme grogna, un peu étouffée :


- Et merde…

Ce qui résumait à merveille ses pensées du moment… Têtue, et vraisemblablement fière de l’être, Eva récupéra le drap d’un geste machinal, et s’y pelotonna entièrement, pour bien faire comprendre qu’il n’était désormais plus question qu’elle bouge d’ici… Après tout, elle n’était pas obligée d’y dormir, dans ce lit… Et pourtant, Eva étant toujours Eva… elle ne put empêcher sa curiosité de tendre une oreille en direction de la porte, pour essayer de deviner qui pouvait être le visiteur, et ce que son cousin allait bien pouvoir raconter.

Elle ne fut pas déçue du détour… La jeune femme ouvrit la bouche, outrée… puis la referma, pour esquisser une petite moue amusée, sous les propos de Duncan à son égard. Pas vexée le moins du monde… Ben non, pourquoi faire ? C’était qu’il avait entièrement raison, le cousin ! Il en faisait les frais assez souvent pour qu’elle lui pardonne l’expression « berserker », qui était assez proche de la réalité, à vrai dire… Pourtant, elle ne parvint pas à s’empêcher de se redresser à nouveau –maintenant qu’elle était réveillée, il fallait qu’elle bouge, après tout – pour s’exclamer :


- Bah !!... Elle t’emmerde ma seconde personnalité !

Et puis elle se figea, et réussit à garder un instant le silence, alors qu’une autre voix, d’une personne qu’elle ne pouvait pas voir, puisqu’elle était encore dans le couloir, s’élevait. Une voix qui lui était familière, même si elle n’arrivait pas à mettre un nom dessus… Et zut, le mystère de l’invité matinal n’était pas encore élucidé. Eva se pencha encore un peu plus, quitte à perdre l’équilibre et à se rattraper de justesse avant de tomber du lit…

Et puis… quelque chose, dans les paroles du jeune inconnu, la mit sur la voix. Des tomates, hein ? Eva eut un petit sourire amusé. Ah, le peintre, oui elle s’en souvenait, maintenant… La jeune femme fronça les sourcils. N’était-ce qu’une impression, ou est-ce que par le plus grand des hasards, le peintre en question ne venait pas de menacer son cousin ? Elle plissa les yeux, et jeta un regard en coin vers Duncan… Si elle ne laissait paraître aucune inquiétude, ni même aucune réelle réaction vis-à-vis de ce qu’elle venait d’entendre, il n’en était peut-être rien…

Bon. Il ne restait plus qu’à aller voir… La curiosité, alliée à une sorte d’intuition qu’elle ne comprit pas, la força à quitter le lit, en embarquant le drap avec elle, et à s’avancer elle aussi jusqu’à la porte, pour rendre compte de ce qu’il se passait… Ah… aurait-elle droit à une démonstration de virilité ?

Eva apparut dans l’encadrement de la porte, juste derrière son cousin, sa nudité plus ou moins masquée par le drap rouge, dont elle se servait comme d’une toge, qu’elle maintenait négligemment d’une main serrée au niveau de sa poitrine. Ses cheveux sombres, en bataille, encadrait deux émeraude à la lueur instigatrice. La jeune femme s’accorda quelques secondes pour dévisager Benedikt, avec un petit sourire en coin, avant de dire enfin, ignorant royalement le fait que le peintre avait quelque chose d’un peu trop coupant pointé dans une direction légèrement risquée :


- Bonjour… Benedikt, c’est ça ?

Ses yeux dérivèrent un peu plus au sud, au niveau de l’entrejambe franchement menacée de son cousin, et elle arqua un sourcil perplexe, avant de relever son visage charmeur vers le jeune élève, en lui lançant innocemment, comme si de rien n’était :

- Qu’est-ce qui vous amène par ici ?

Oui, bon… Elle connaissait déjà la réponse à cette question, puisqu’elle l’avait entendu parler, d’où elle se trouvait, de cette peinture pour laquelle elle lui avait promis de poser. Oui, elle s’en souvenait à présent… C’était juste pour le plaisir de l’entendre réitérer sa demande, tout simplement. Eva posa une main sur l’épaule de Duncan, tout en s’approchant un peu plus, et en lui précisant d’une façon terriblement naturelle :

- Tu feras attention, ‘Can, j’ai comme l’impression que tu as un machin inhabituel entre les jambes…

Et elle lui adressa un clin d’œil complice… Visiblement, le mode « berserker », comme l’appelait joliment Duncan, s’était bien vite dissipé, ce qui était déjà un miracle, en soi. Peut-être que la scène entre les deux jeunes hommes y était pour beaucoup, après tout… Et même si Eva semblait parfaitement désintéressée du sort de son cousin, la main sur l’épaule de Duncan, et une légère tension au niveau de son dos prouvaient qu’elle était éventuellement prête à faire quelque chose… Un petit quelque chose qu'elle prit d'ailleurs l'initiative de faire, de façon tout à fait machinale, comme si cela avait été un geste naturel et désintéressé : à savoir, appuyer sur un bouton non loin de l'interrupteur qui allumait les lumières de la pièce, proche de l'encadrement. Lorsque Duncan avait compris le fonctionnement de son pouvoir, Caliban était venu faire une petite descente au niveau de l'appartement d'Eva, que le jeune homme avait l'intention d'habiter, pour installer un dispositif que ce bouton - et d'autres disséminés dans la pièce - commandait.

Aussitôt après qu'elle eut simplement enclenché le bouton, une musique d'ambiance se fit entendre, semblant provenir des murs eux-mêmes, mais plus probablement de micros éparpillés partout. La musique était très faible, mais suffisante pour être entendue, et était plutôt celtique... Ce qui n'était pas anodin.


Edit : j'ai rajouté quelque chose à la fin de mon message, pour aider un peu la situation^^
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Duncan Eden
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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyMar 6 Mai - 18:40

[HRP : Merci ma belle ^^. Pour ceux qui suivent, en théorie Duncan devrait tuer Benedikt pour ce geste, j'évite quand même d'éliminer un PJ, mais il est possible que mon message paraisse inadapté au personnage que je joue, je m'en excuse. Et, à savoir que Benedikt, à moins d'avoir séché tous les cours d'Eva depuis le 15 septembre - ce dont je me permets de douter - , est forcé de savoir que Duncan est l'Assistant et le cousin d'Eva.]

Voilà, il fallait qu'il tombe sur quelqu'un qui, en pensant chocolat, se bloquait et ne comprenait pas qu'il faisait de l'humour sur Halloween, et les gentils scouts qui vendaient du chocolat dans les banlieues honnêtes - ou qui tentaient de se faire passer comme telles - . D'ailleurs, le gamin décida visiblement de lui caresser la joue, et de le menacer. Mauvais, très mauvais.

Lorsqu'un assassin fanatique de pornographies et responsable de nombreux lieux de débauches, un type qui trichait suffisamment bien avec les gens pour être plus riche que la plupart des gens de cet endroit, se faisait menacer les parties, généralement, cela ne lui plaisait pas. A moins d'être suicidaire, ou masochiste, mais Duncan n'aimait pas non plus la souffrance déraisonnable. De plus, Benedikt s'attaquait à un adulte, un homme qui avait certainement bien plus d'ennemis qu'il ne voulait bien le montrer. Un homme recherché par la police, qui n'hésitait pas à assassiner quiconque se mettait en travers son chemin. Et qui, par habitude, tuait ceux qui le menaçaient - cela réglait si facilement les problèmes - .


-Tu manques d'humour, gamin...

Eva eut l'excellente idée de s'approcher, alors qu'il adressait un sourire aussi charmeur qu'assassin à son agresseur. Duncan Eden semblait prêt à étrangler ce garçon, ou à lui briser simplement la nuque. Un truc propre. Un truc simple, que son corps d'athlète faisait sans problème. Ses épaules étaient suffisamment tendues, sous les doigts de la professeur de la Luxure, pour qu'elle comprenne le message qu'elle attendait de recevoir, visiblement. Ou alors, elle avait eu une excellente initiative, celle de se servir des installations du Directeur pour l'empêcher, en quelque sorte, de faire trop de mal.

La musique eut à peine le temps de se faire entendre, que Duncan changea de forme. Si, de loin, il aurait pu avoir l'air d'un homme, il n'était plus qu'un arbre, et ses cheveux longs devenaient des feuilles, ainsi que sa barbe. Il semblait tout droit sorti du Seigneur des Anneaux, le sourire sadique en plus.


-... et donc, pour ta gouverne, je ne disais rien par rapport à ta cravate. Je me permets de te faire lire ce qu'on fait à "Halloween" dans la bibliothèque... Et enfin, pour répondre à ta question...

Cela fut bref et intense : le lourd bois qu'était désormais l'Assistant de la professeur de la Luxure se jeta contre l'élève, l'écrasant contre le mur, en faisant entendre le bruit de quelques os brisés - une ou deux côtes de Benedikt, probablement - . Et avec un peu de chance, le choc l'avait assommé, ce petit merdeux... Duncan retourna vers Eva, puis, avant de claquer la porte, termina sa phrase :

-Ouais, ça me dérange. Bienvenue dans la liste des ennemis des Eden, et passe une bonne fin de journée !

Il verrouilla ensuite la porte, pour bien faire comprendre qu'il n'avait plus rien à ajouter. Et Duncan n'avait pas menti : il connaissait suffisamment bien sa cousine pour savoir qu'elle avait certainement déjà catalogué Benedikt dans leurs ennemis. Duncan passa une main dans ses cheveux - ses feuilles, en fait - , et soupira :

-M'a mis de mauvaise humeur, celui-là. Mais merci de m'avoir retenu... je sais pas ce que je ne donnerais pas pour un petit massage.

Planté - hahaha... pardon - au milieu de la pièce, l'homme arbre avait l'air en pleine réflexion... et hésitait à attendre un peu avant d'éteindre la musique. Il faisait confiance au pouvoir d'Eva pour agir dans l'éventualité où le garçon n'aurait pas compris qu'il n'était pas bienvenu. En attendant, il dévorait du regard sa cousine...
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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyJeu 8 Mai - 1:33

Eva ôta délicatement ses doigts de l’épaule de son cousin, au moment où elle appuyait sur l’interrupteur pour mettre en marche les hauts parleurs, inondant la pièce d’une musique aux accents celtiques. Elle n’avait pas besoin de plus qu’un simple contact pour comprendre à quel point Duncan était soudainement tendu. Même sans le toucher, elle aurait pu le deviner… Elle le connaissait sur le bout des doigts. Dans tous les sens du terme… Alors elle n’était pas assez dupe pour ne pas remarquer aussitôt que quelque chose allait mal se passer…

Etait-ce donc pour aider son cousin, ou pour sauver momentanément la vie de Benedikt, qu’elle avait mis la musique ? Très difficile à dire… Puisque la jeune femme continuait de sourire naturellement, dans une apparente neutralité, comment deviner ce qu’il se tramait derrière son regard vert aux nuances insondables ? Elle savait que son cousin pouvait être violent… Elle l’était tout autant. A la vue de la lame menaçante de l’élève de la Gourmandise, elle n’avait éprouvé aucun doute, quant aux pulsions meurtrières qui germaient dans l’esprit de Duncan. Ou dans le sien… Mais elle semblait – peut-être à tort – nettement plus modérée que lui.

Alors si elle avait sciemment activé une musique dont elle connaissait le pouvoir sur le corps de son cousin… Il n’y avait pas trente-six possibilités. Soit elle était d’assez bonne humeur pour se dire que tuer quelqu’un de bon matin, ce n’était pas fortement conseillé, et qu’il fallait donc qu’elle y fasse quelque chose, soit elle avait rapidement pensé que tuer un élève équivaudrait peut-être à certains ennuis pour son cousin, qu’elle avait donc voulu le lui épargner… En tout état de cause, la seconde hypothèse paraissait la plus probable.

Et puis… Du trio, la Luxure semblait être, de loin, la plus détachée de la situation, puisqu’elle parut sincèrement amusée de la nouvelle apparence de son cousin. Eh quoi ? Soyons honnête… Un Duncan qui se transformait subitement en arbre, avec de l’écorce, des branches et des feuilles partout, c’était à la fois surprenant et… hilarant. Mais la situation ne prêtait pas forcément au rire… Et la jeune femme n’en était que trop consciente. Ce fut donc avec un simple sourire malicieux qu’elle observa la transformation du jeune homme, en se faisant au passage la réflexion déplacée qu’il ressemblait à Sylvebarbe, dans le Seigneur des Anneaux. Et ce n’était pas forcément un compliment…

Duncan ne lui laissa ni le temps de formuler tout haut sa pensée, ni d’en trouver une autre encore plus débile, qu’il rétorquait quelque chose au jeune peintre qui l’avait menacé, avant de le… de l’écraser un peu violemment contre le mur d’en face, sous une grimace compatissante, quoique singulièrement détachée, de la part d’Eva. La Luxure pencha la tête sur le côté d’un air perplexe, son regard vert s’arrêtant un instant sur la victime de l’homme-arbre, sans que l’on puisse savoir si son intérêt était de l’ordre de la pitié ou de l’amusement.

Mais bien vite, la porte se referma derrière les Eden, et Eva arqua un sourcil faussement surpris de l’annonce que son cousin venait de faire. A savoir : que leur liste d’ennemis officiels venait d’être allongée d’un nom de plus. Visiblement, au peu de réaction qu’elle eut, la jeune femme ne parut y voir là aucun motif de protestation… A moins qu’elle ne s'en fichât royalement. Le doute était possible, sauf pour Duncan, qui avait pu sentir sur son épaule la main tiède et tendue de la Luxure, témoin d’une émotion qui ne transparaissait nulle part ailleurs.


- Ouch… Ca doit faire mal… un arbre en pleine poire…

Commentaire débile, précisément. Que pouvait-elle faire d’autre, alors qu’elle venait tout juste de se lever, et que ses neurones se battaient encore en duel ? Et bien rien, oui, tout à fait… D’autant plus qu’elle se trouvait à présent face à un… un végétal, dirons-nous, qui la dévorait des yeux et paraissait assez tendu pour mériter effectivement un massage. Allez fixer un arbre qui vous observe des pieds à la tête, vous, hein ! Elle ne réussit pas à s’en empêcher… et éclata d’un rire frai, tout en s’approchant subrepticement de lui, comme Eva Eden savait si bien le faire.

- Un massage de la voute plantaire, c’est ça ?... Excuse-moi, c’est plus fort que moi… Je ne savais pas que tu avais la main verte…

Eh ben… Elle avait beau ne pas être du matin, notre Eva, elle était encore capable de chercher des jeux de mots débiles. Qui n’étaient même pas des jeux de mots, pour certains, d’ailleurs… La jeune femme, taquine, se hissa sur la pointe des pieds pour approcher ses lèvres à hauteur de l’écorce qu’était devenue la peau de son cousin, et annonça d’une voix enjôleuse :

- Tu sais quoi… Mon père l’a toujours dit… Il vaut mieux être dur de la feuille que mou de la branche… C’est bien connu…

Après une petite moue purement comique, Eva secoua la tête, et laissa tout bonnement retomber sur le sol le drap qu’elle maintenait serré autour de sa poitrine, pour une raison bien mystérieuse, d’ailleurs.

- C’est bon, c’est bon, c’était la dernière, promis vieille branche… C’est marrant, je n’imaginais pas qu’un jour c’est toi qui ferais la belle plante… Viens-là, Sylvebarbe, je vais m’occuper de tes nerfs…

Elle tapota le lit du bout de ses doigts, pour l’inciter à venir s’allonger, tout en ajoutant avec une grimace comique :

- Enfin, à supposer qu’un arbre ait des nerfs…

Suite à sa propre réflexion, elle revint jusqu’à l’interrupteur pour couper la musique celtique… parce que faire un massage à un arbre, croyez-moi… et ben ça ne devait pas être particulièrement simple ! Tout en revenant vers le lit, Eva s’accorda un regard en direction de la porte close et verrouillée, juste au cas où.

[HRP : désolée pour ce message complètement naze, je suis totalement à l'ouest, ce soir ><]
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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyMar 3 Juin - 15:25

Face au rire de sa cousine, Duncan haussa les sourcils, profondément perplexe. Il était encore suffisamment énervé pour ne pas participer à l'hilarité d'Eva, et pour se contenter de sa moue indifférente. Qu'elle fasse des jeux de mots si cela lui chante, il n'était en en mesure de participer à son amusement. Au contraire, il avait plus envie de grogner et de casser un peu tout ce qu'il y avait dans l'appartement d'Eva. Mais, bien sûr, ce n'était pas judicieux de se laisser aller à une quelconque colère. Il soupira, observant le manège de la jeune femme, et ses blagues pourries qui auraient pu être mal prises, si elle n'avait pas un corps aussi parfait.

L'Eden soupira donc bruyamment, en réponse à toutes les réflexions de sa cousines, en passant une branche dans ses feuilles, l'air extrêmement réprobateur, pour bien lui faire comprendre qu'elle avait tout intérêt à freiner ses amusements. Il n'était pas question qu'il subisse des moqueries alors qu'il n'était pas en état de les supporter. Il n'était pas question qu'il lui réponde, à moins de vouloir être désagréable, mais cela n'était pas prévu. Après tout, il venait de réclamer un massage, et envoyer balader la masseuse pour une saute d'humeur, ce n'était pas son genre.

Ainsi, il fixa le lit, qu'il supposait incapable de résister au poids d'un arbre, demeurant résolument debout, les yeux mi-clos. Lorsqu'il sentit que la musique se taisait, son corps se transforma, perdant un peu de sa carrure, pour redevenir celui du Duncan Eden parfaitement humain... et plus exactement, celui d'un Duncan tout nu, qui sourit doucement à l'idée du massage qui approchait. Là, déjà, il était d'une humeur un peu plus potable, tout en s'installant sur le lit, avec son demi-sourire. Si leur visiteur l’avait énervé, cela ne l’empêchait pas de continuer sa journée, après tout. Il avait juste besoin d’un petit remontant. Sa cousine savait parfaitement bien lui redonner un peu de force.

Il s’étira, dans sa nudité parfaite, sur les draps agréables de la Luxure. Ses cheveux retombaient en quelques boucles sur son dos, sur ce corps musclé à dessein, justement pour mieux attirer les femmes à ce qu’il désirait. Et pour mieux tenir la route durant ses passions. Ou simplement, aussi, pour se défendre en cas d’agression. L’Assistant de la Luxure n’hésitait jamais à se défendre.

Toujours d’une mauvaise humeur suffisante pour ne pas desceller les lèvres, il fermait les yeux d’un air mauvais, presque agressif, qui ne demandait qu’à être apaisé. Il lui était hors de question de se laisser porter par la colère à cause d’un simple élève, mais celui-ci ayant menacé une partie de son corps qui ne devait pas être mise en danger, il se le permettait. Il fallait réfléchir, avant de s’attaquer à un homme comme lui. Il s’étonnait même de ne pas l’avoir tué.

Tout en cherchant à se détendre en attendant la présence des doigts d’Eva sur sa peau, Duncan laissa son esprit vagabonder sur le corps de sa cousine, fantasmant sur ses courbes agréables, sur sa beauté si particulière.


[HRP : Désolée, c’est très nul, mais j’avais pas grand-chose à dire ^^ ‘]
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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptySam 7 Juin - 13:44

La Luxure esquissa une petite moue réprobatrice. Non pas qu’elle attendait vraisemblablement une riposte à ses réflexions moqueuses, mais tout simplement parce qu’un cousin qui faisait ouvertement la tête, cela ne lui plaisait pas des masses. Oh, elle n’en était pas moins amusée – du moins, à ce qu’il paraissait – mais n’avoir en retour qu’un silence borné et un visage figé par la mauvaise humeur et la tension, ce n’était tout de même pas ce qu’il y avait de plus agréable. La jeune femme croisa les bras, l’air vaguement perplexe, comme cherchant un moyen de rendre à Duncan une bonne humeur qui le rendait nettement plus agréable. De son regard vert, pétillant, elle l’observa passer de l’état végétal à l’état humain, avec un léger sourire malicieux.

Bon… En un sens, elle avait déjà sa petite idée pour apaiser la colère froide du jeune homme. Ou du moins, pour la transformer en tout autre chose… Mais… Mais si le visage d’Eva était calme, son regard taquin et ses gestes désinvoltes, tout cela n’était qu’un masque dont elle se parait pour mieux effacer un semblant d’inquiétude. Le masque de la sensualité… Au fond, malgré cet humour stupide avec lequel elle s’armait, quelque chose la dérangeait profondément. Etait-ce simplement le silence de Duncan ? Son refus net de partager ses jeux ? Ou bien était-ce cet incident, pourtant bénin, qui la plongeait dans une sorte de réflexion confuse ? Elle connaissait trop bien son cousin pour ne pas comprendre ce qui devait lui passer par la tête… La jeune femme ferma les yeux et inspira profondément, tandis que son Assistant s’installait sur le lit, légèrement moins tendu à l’idée d’un massage.

Lorsqu’elle dévoila à nouveau l’émeraude de son regard, ce fut pour le poser sur le corps nu d’un jeune homme, allongé paisiblement – si on pouvait le dire ainsi – sur son lit… Un jeune homme qu’elle prit la peine de contempler un instant, un vague sourire étrangement tendre au coin des lèvres. Eva pencha légèrement la tête sur le côté, arquant un sourcil admiratif tout en caressant d’un regard avide les courbes du corps de son cousin… en attendant que ses doigts ne le fassent à leur tour. Ses doigts, d’ailleurs, commençaient à la démanger de courir sur la peau de Duncan. Elle ne les fit pas attendre bien longtemps… Elle-même, malgré son inquiétude feutrée, brûlait d’envie de le toucher.

D’une démarche féline, elle se rapprocha du lit, un sourire complice au coin des lèvres. Eva ne ressemblait plus vraiment à une jeune femme qu’on avait extirpée violemment de son sommeil… Certes, la Luxure n’aimait que guère le fait de la réveiller aux aurores, mais dès qu’elle trouvait un intérêt à ne plus fermer les yeux… plus rien ne l’obligeait à garder une mauvaise humeur persistante. Alors elle se glissa au dessus de lui, parée d’une nudité qui n’avait rien à envier à celle de Duncan, et s’installa à califourchon au-dessus de lui, ses mains se posant doucement dans le dos du jeune homme… pour remonter lentement jusqu’à sa nuque.

Eva sentit ses doigts la brûler inexplicablement, sourit de plus belle, puis entama un massage expert, qui laissait penser que ce n’était pas du tout la première fois qu’elle s’y attelait… Tout en le faisant d’une manière qui n’appartenait qu’à elle. Chaque pression, chaque mouvement, chaque caresse avait quelque chose d’infiniment particulier. Une sensualité toute simple, qui ne semblait ni recherchée, ni vraiment inconsciente… Et si ses mains étaient brûlantes, elles avaient cependant des gestes si lents qu’ils en devenaient à la fois apaisants et fortifiants.

La jeune femme gardait les lèvres scellée durant les premières minutes de son massage, parfaitement consciente – plus encore maintenant qu’elle le touchait – de l’état d’énervement de son client du moment. Puisqu’elle avait remarqué que les plaisanteries douteuses n’étaient plus d’actualité, elle se permettait un instant de douceur qui pourrait, peut-être, calmer la bête. Parce qu’il avait beau être terriblement sexy, allongé nu sur son lit, comme un paquet de nerfs… elle ne voulait pas d’un cousin boudeur. Ni aujourd’hui, ni jamais… Au bout d’un moment, cependant – et parce que c’était dans sa nature – elle ne supporta plus vraiment ce silence qui précède toujours l’ennui.

Sans cesser ses caresses aussi calculées que naturelles, elle entre ouvrit enfin les lèvres, et se baissa légèrement, de sorte que ses cheveux effleurèrent simplement le cou du jeune homme :


- Le fauve va mieux ?... ‘Can, tu ne devrais pas t’énerver aussi radicalement… Certes, ce jeune homme n’a pas été judicieux du tout, dans sa démarche… Il aurait difficilement pu faire pire pour s’attirer tes foudres, mais bon… Il voulait juste faire mon tableau, après tout…

Les paroles faussement légères de la jeune femme avaient une sonorité étrange. Comme si elle-même, ne croyait pas réellement à ce qu’elle disait. Parce que non, elle n’avait en réalité nullement l’intention de prendre la défense de la victime de Duncan, qui avait tout de même bien cherché ce qui lui était arrivé… Ce qu’elle voulait simplement, c’était une réaction de son cousin. N’importe laquelle. Du moment qu’il arrête de bouder… Cette situation lui rappelait vaguement ce qu’il s’était produit entre eux avant l’incident de l’assemblée générale. Duncan avait réagi aussi négativement lorsqu’elle avait voulu lui faire payer sa frustration en s’attaquant à Junior –pour les intimes- et elle détestait cela. Oh bien sûr, elle ne l’avouerait pas… Mais elle préférait ne pas y repenser.

Ses mains descendirent quelque peu, jusqu’aux reins du jeune homme, avec une langueur désarmante, tandis que la Luxure changeait brusquement de sujet, au gré des pensées qui l’assaillaient :


- Oh, dis… Et toi… Tu m’écriras un livre ?

Eva souligna sa question d’un sourire taquin que son interlocuteur ne pouvait décemment pas voir, compte tenu de leurs positions respectives. Mais peu importait… Elle se pencha encore, pour déposer brièvement ses lèvres tièdes sur la nuque de son cousin, comme pour lui faire comprendre le message. Ses mains s’attardèrent quelque peu au-delà des reins, puis remontèrent doucement, courant malicieusement sur sa peau. Son regard glissa ensuite jusqu’à la blessure qu’arborait encore Duncan. Blessure infligée par la pouf-robot, alors qu’il tentait de jouer stupidement le héros.

Elle opéra un nouveau changement de sujet, sa voix chaude prenant un accent étrangement protecteur, alors qu’elle demandait sans préambule :


- Ton pied, ça va mieux ?

De l’art et la manière de faire parler un jeune homme borné à ne pas émettre un seul son, par Eva Eden… Lui poser des questions auxquelles il sera bien tenté – ou obligé – de répondre. La Luxure esquissa un petit mouvement de bassin stratégique, comme pour se ré installer un peu plus confortablement – ou capter l’attention, au choix… - puis elle se contenta de conclure, après un petit soupir ironique :

- Ah… J’aime les journées qui commencent de façon mouvementée, mais bon, là, tout de même… Soit dit en passant, je suis surprise et rassurée que tu ne l’aies pas tué.

Rassurée ? Sur cette affirmation énigmatique, Eva reprit son massage silencieux, ses doigts agiles et inexplicablement tremblants chatouillant agréablement la peau de son cousin.
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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyMer 9 Juil - 21:02

/!\ Duncan fait son Eden /!\

Les doigts d'Eva avaient, depuis toujours, quelque chose de réparateur sur son corps. Il lui suffisait de le frôler pour l'envoûter, et lui donner envie d'avoir plus, beaucoup plus, terriblement plus. Et c'était cette seule pensée qui le poussait à demeurer allonger, à se torturer en quelque sorte, pour sentir ces caresses si particulières sur sa peau. Oh, oui, il avait envie de la prendre, immédiatement, pour la posséder et mêler leurs corps. Bien sûr. Il en avait toujours envie. Il en avait toujours besoin. Mais pour une fois, il ne ferait aucun geste supplémentaire vers elle, il la laisserait venir. Il sentirait sa respiration sur son dos, ses doigts sur ses reins, et sa peau contre la sienne, en s'imposant une forme d'impuissance. Il se faisait prisonnier des jambes d'Eva pour mieux se détendre.

Il avait peut-être trop mal pris ce qu'il lui était arrivé. Ou pas. Après tout, qui accepterait qu'on le menace à cet endroit, et remercierait l'agresseur avec un grand sourire, un bisou et une porte grande ouverte ? Personne à la connaissance de Duncan Eden. Personne dans cette Ecole, personne au-dehors, et même le plus sympathique des êtres refuserait qu'on touche à sa virilité et qu'on la lui enlève, sans mot dire et sans se défendre. Là, il avait agit par la légitime défense, il ne s'en voulait pas. En même temps, jamais Duncan ne s'en voudrait pour un de ses actes, sauf exception - quand il blessait sa cousine, par exemple - .

L'homme poussa un grognement appréciateur sous les gestes admirables d'Eva, les yeux mi-clos, le visage à moitié enfoui dans l'oreiller. Il soupira aux paroles de la jeune femme, comme s'il n'en avait pas grand chose à faire, comme si ses mots lui paraissaient parfaitement ridicules dans cette situation. Décidant enfin qu'il pouvait parler, même s'il faisait toujours la tête, il murmura, sa voix étouffée par les draps :


-Je m'en moque qu'il te dessine. Il peut même te prendre sous mes yeux, que cela ne serait pas un problème. Il n'a pas à menacer mes couilles, point final. Et la prochaine fois que quelqu'un aura un geste agressif envers elles, je le tuerai sans autre forme de procès.

Bon, il ne fallait pas avoir des dons de divination pour savoir qu'il était très en colère. Ses muscles se tendaient à ses propres paroles, trahissant une envie certaine de tuer, de blesser, de mettre à mort quelqu'un. N'importe qui : Duncan Eden avait besoin de sang, d'assouvir ses instincts meurtriers, lui qui n'était, d'habitude, pas de ceux qui agissaient par la haine. Il n'y avait plus qu'à espérer que la Luxure puisse le rendre à son état normal.

Si elle n'y parvenait pas facilement, au moins, on pouvait lui reconnaître qu'elle essayait comme il le fallait. Elle le touchait, de ses doigts sensuels qui le rendaient bien plus intéressé qu'il ne le fallait. Elle lui parlait, et même s'il ne répondait que peu, elle attisait son attention vers autre chose que cette crainte qu'il avait eu pour sa virilité. Il sourit d'ailleurs doucement à l'idée du livre, et son regard se mit à briller d'une intensité presque dangereuse...


-Je t'écrirai un livre dont la lecture seule te fera jouir, Eva...

Bon, d'accord, il était parti dans ses fantasmes...

-... et tu viendras me supplier de venir assouvir tes pulsions, me supplier de te prendre dans l'instant.

Et bien, cela promettait d'être un bon bouquin, pour la jeune femme. Il soupira d'aise, enfin, sous les mains languissantes de la demoiselle, tout en gardant ses yeux mi-clos, à moitié aveuglé par le plaisir. Ses mains demeuraient entrouvertes sur les draps, son sourire habituel commençait à reprendre un peu ses droits. Il haussa les sourcils à la question sur son pied, ne comptant déjà plus se taire, puis répondit doucement :

-Mon pied va relativement bien. Je ne serai jamais coureur de fond, mais tant que je peux courir les jupons, tout va bien, non ? Violette a fait du bon boulot. Dommage qu'elle soit un peu frigide.

Oui, bon, cela n'avait pas l'air de plus l'ennuyer que cela d'avoir très mal au pied. Et pour la frigidité présumée du médecin scolaire, elle avait été remarquée parce que Duncan avait voulu la payer en nature, et que cela n'avait pas plus intéressé que cela la jeune femme. Déçu mais pas défait, l'homme avait fait son chemin ailleurs, et s'était occupé de bien autre chose. Il en fallait bien plus pour embêter un Eden.

-Pourquoi es-tu rassurée ?
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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyJeu 10 Juil - 11:43

/!\ Idem, ce n'est pas pour rien qu'ils sont cousins^^ /!\

Ce fut lorsqu’un grognement appréciateur s’échappa de l’oreiller dans lequel Duncan masquait sa rage, qu’Eva en supposa que ses gestes calculés étaient sur la bonne voie. Quelle voie exactement ? Excellente question. Il était difficile de savoir ce que la jeune femme recherchait réellement. Simplement à calmer la colère froide et meurtrière qu’elle sentait poindre dans chacun des muscles qu’elle frôlait ? Ou bien plus précisément attiser l’envie de son cousin pour assouvir sa propre pulsion ? Et puis après tout… Etait-il nécessaire de se poser la question ? La Luxure avait toujours besoin d’assouvir ses désirs de l’instant, quand bien même elle venait de passer une nuit tumultueuse avec l’être sur lequel elle était tout bonnement assise stratégiquement. Un être qu’elle essayait par tous les moyens en sa possession, de faire parler… De distraire.

Oh, peut-être s’en fichait-elle pas mal, que Duncan veuille pour l’heure assassiner quelqu’un afin de calmer définitivement sa colère. En revanche, ce qui ne lui plaisait que guère, c’était de devoir côtoyer un cousin de fort méchante humeur, aux épaules contractées par la rage, plongé dans un mutisme boudeur qui allait bien vite l’agacer. Voilà pourquoi ses doigts ne cessaient à aucun moment leur danse sensuelle sur la peau de Duncan, tantôt taquins et fuyants, tantôt fermes et assurés. Nul doute à avoir à ce sujet… Eva savait à merveille ce qu’elle était en train de faire… Tout en donnant l’impression de n’agir que sous l’intuition la plus inexplicable.

Au-dessus de son cousin, son corps frémissait légèrement par instant, de façon purement aléatoire, mais d’autant plus envoûtante que ces frissons-là étaient inattendus. Chaque fibre de la peau de ses doigts attendait une réponse de celle, tendue, du jeune homme dont la voix étouffée parvint enfin jusqu’à elle, brisant un silence qu’elle commençait à trouver passablement persistant. Eva arqua un sourcil sous les paroles de son cousin, et Duncan put constater, l’espace d’une très brève seconde, que les caresses de la Luxure s’étaient altérées. Elle ne s’en rendit pas compte… Il ne transparut rien de bien notable sur son visage malicieux qu’une vague surprise sous l’agressivité dont il faisait preuve.

Eva cligna des yeux de façon totalement inconsciente, et ne prit même pas la peine d’essayer de comprendre ce qui lui avait valu ce léger et inexplicable temps d’arrêt. Que Duncan annonce purement et simplement vouloir tuer le prochain qui s’en prendrait à lui ? En quoi cela avait-il quelque chose de choquant ? Non, c’était presque naturel. Elle eut même un léger signe de tête en guise d’approbation… Le jeune homme ne supportait que très très très modérément que l’on s’attaque à cette partie précise de son anatomie. Plus encore que n’importe qui sur cette terre. Alors l’entendre en arriver à un tel degré de violence simple, ce n’était pas si intrigant. Au contraire… c’était quotidien.

Alors quoi ? Elle eut la sensation diffuse d’avoir été insultée, sans savoir pour quelle raison elle ressentait une telle absurdité, ni d’où un tel sentiment tirait son origine. Eva soupira imperceptiblement, laissant sensuellement courir son index le long de la colonne vertébrale du jeune homme, comme pour voiler momentanément ce qui la dérangeait. Qui n’aurait pas dû la déranger. Elle ignorait même jusqu’à ce que c’était. Quelque chose dans ses mots, peut-être… Plus elle cherchait à comprendre, moins elle saisissait ce qu’il se produisait en elle. Alors elle laissa tout simplement fuir cette impression désagréable, fermant les yeux et murmurant doucement, avec un détachement irréel :


- Bien sûr, oui, j’imagine… Dès demain je mettrai un écriteau devant notre porte, histoire que tout le monde soit bien au courant. Ca évitera d’abîmer tous les élèves suicidaires de cette Ecole, et ça te fera moins de boulot.

Il y eut un charmant haussement d’épaules que Duncan ne put voir, pour souligner la touche d’humour dont la jeune femme faisait presque continuellement preuve. Malgré l’indifférence pourtant sincère de la Luxure aux affirmations agressives de son cousin, il planait encore cette impression d’insulte au-dessus de leurs têtes, qui parut si irréaliste à Eva, qu’elle choisit de ne pas y prendre garde. Peut-être n’était-elle pas si bien réveillée qu’elle avait cru l’être. Peut-être la tension de Duncan influait-elle sur sa propre perception des choses. Elle n’aurait su le dire… Et puis… même insultée en bonne et due forme, elle n’avait pas pour habitude de s’y arrêter. C’était à peine si elle le remarquait… Alors pourquoi ?

… Bref. Duncan eut l’excellente idée d’apporter une diversion splendide au questionnement silencieux de la jeune femme, dont le massage, bien que toujours aussi digne d’intérêt, s’était inconsciemment ralenti. Il répondit au sujet du livre… Non, rectification : il fantasma à propos du livre dont il n’avait pas écrit une seule ligne, mais qui promettait de plaire fortement à la Luxure personnifiée. Luxure qui esquissa un sourire ravageur et presque sadique à cette pensée. Eva haussa les sourcils, l’air appréciateur et quasiment… défiant, face à ce qu’il lui promettait soudain. Une lueur lubrique s’éternisa dans son beau regard vert, tandis qu’elle se baissait lentement, de sorte que Duncan pût sentir son souffle chaud caresser sa nuque, et sa poitrine frôler simplement son dos, comme une illusion délicieuse. Là, elle souffla à son oreille, malicieuse :


- Vraiment… Tu en es sûr ?

Le défi était on ne pouvait plus clair… Mais comme si cela ne suffisait pas, la jeune femme y ajouta un nouveau baiser tiède sur la nuque de son cousin. Baiser qui perdit rapidement de l’altitude, pour descendre progressivement dans le dos de Duncan, les lèvres douces d’Eva décidant apparemment de prendre le relai sur ses doigts. Ses doigts qui, quant à eux, remontaient délicatement jusqu’à ceux de son Assistant, pour s’y entremêler sans plus d’explication. Et malgré la sensualité dont elle faisait preuve, et cette volupté qui l’entourait toute entière, Eva ne semblait pas réclamer quoi que ce fût de particulier. Du moins… Rien qui sorte de l’ordinaire, plus exactement. Elle lâcha un soupir digne de la Luxure, puis… cessa subitement ses baisers pour se redresser légèrement, en esquissant une petite moue.

Il parlait de son pied, et du médecin qui avait effectivement fait du très bon boulot. Non pas que cela dérange plus que cela Eva d’entendre son cousin lui glisser des sous-entendus concernant ses aventures en tous genres – elle faisait sensiblement de même – mais il ne fallait pas pousser non plus… Cela avait une légère tendance à la couper dans son élan. Frigide, la petite Violette ? Oh non, cela l’étonnerait beaucoup… Eva avait des yeux et des oreilles partout, en grande amoureuse des potins de toutes sortes. Autrement dit, elle savait depuis belle lurette l’attirance du médecin scolaire pour le Directeur de l’Ecole, voir même leur liaison censée être secrète…

La Luxure secoua la tête. Pourquoi s’était-elle mise à penser à Violette, déjà ? Ah oui, Duncan venait de mentionner son nom, ce qui lui avait coupé tout son effet… Jalouse ? Difficilement. La jalousie était une notion infiniment étrangère à Eva Eden, à tel point qu’il était presque impossible d’être sûr qu’elle savait véritablement de quoi il s’agissait. Peut-être en avait-elle vaguement entendu parler, après tout… Ou bien peut-être avait-elle déjà été jalouse, sans même prendre conscience de cet étrange sentiment ? Quoi qu’il en fût, jalousie ou pur caprice, Eva cessa momentanément son massage, se redressant complètement en position assise non loin du postérieur de son client du moment… Client qui posa une question.

La jeune femme s’étira langoureusement, comme pour mieux punir son cousin de l’avoir figée dans son élan, en l’assommant de frustration, puis elle consentit à répondre, le plus naturellement du monde :


- Je suis rassurée parce que malgré l’indifférence quasi-totale de notre Directeur quant à la vie de ses élèves, tuer un gamin n’aurait sans doute pas été particulièrement apprécié. J’avoue que je n’ai jamais essayé, donc peut-être que ça n’aurait pas changé grand-chose, mais dans le doute… Ca aurait été bien dommage qu’on te retire le poste pour une connerie qu’un élève a voulu tenter envers toi. Je n’aurais pas pu m’amuser autant…

Innocemment, les doigts d’Eva se mirent à tracer des cercles imaginaires et envoûtants sur les courbes attrayantes du postérieur d’un Duncan presque littéralement à sa merci. La jeune femme baissa la tête pour mieux observer le corps nu qui s’offrait à son regard brillant de convoitise, et ses cheveux d’ombre retombèrent gracieusement sur ses épaules. D’un ton distrait, elle ajouta simplement :

- Oh, et pour information, Miss Violette couche très certainement avec le Directeur… Alors sa frigidité vient sans doute du fait que tu n’étais pas son type… Même si j’avoue que ce n’est pas un comportement normal… Cela dit, maintenant qu’elle est frustrée par le retour de la belle ressuscitée de Leviaz, tu devrais encore tenter le coup.

Pour une femme qui venait d’être coupée dans son élan de volupté, Eva avait une façon bien à elle de rétablir la situation. Rétablir… Tout était une question de point de vue. Car pour un massage des lèvres de la Luxure plutôt que de ses doigts, il semblait bien que Duncan ait momentanément perdu son tour. Et justement, Eva tapota gentiment le postérieur de son cousin, et annonça sans préambule :

- Bon, on va manger, mon grand ?
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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyVen 15 Aoû - 3:54

/!\ Si bien parti... /!\

L'Eden fronça vaguement les sourcils, mais pas dans une expression particulière de frustration, de colère ou d'énervement. Non, déjà, il réfléchissait aux mots qui pourraient bien amener sa cousine à un degré d'excitation tel qu'elle serait obligée de le supplier d'aller le plus loin possible avec elle. Et le rapprochement de la jeune femme, son défi dont il ne vit pas grand chose, mais sentit toute l'importance, le poussa un peu plus à y penser. Il esquissa un sourire mutin, dissimulé dans les draps, les yeux mi-clos dans une nouvelle expression forte d'une confiance en soi.

-J'en suis sûr, oui...

Sa voix était suave, plus encore qu'à son habitude. Il se faisait violence pour ne pas se retourner et ne pas la toucher, pour se laisser faire sous ses doigts et sous ses lèvres. La proximité du corps de la jeune femme lui était des plus agréables, comme toujours. Et, bientôt, l'idée du pauvre adolescent qui s'était amené jusqu'ici pour le menacer s'effaça doucement, pour laisser place à l'envie de mettre Eva dans tous ses états.

Malheureusement, elle le brisa elle-même dans ses songes voluptueux. Il ne fallait pas beaucoup de détails de la part de sa cousine pour qu'il comprenne que quelque chose n'allait pas, et le remplacement des baisers par des caresses qu'il pouvait qualifier, selon son point de vue, de chastes, ne lui était que trop flagrant pour qu'il fasse comme si de rien n'était. Il se redressa quelque peu, inquiet et intrigué, se demandant ce qu'il avait fait de si mal pour frustrer la Luxure. Elle alla jusqu'à cesser son massage, ce qui permit à l'homme étonné de se redresser sur un coude, pour offrir son visage marqué par les plis des draps à celui de la demoiselle. Ses yeux brillaient de questionnement, ses lèvres en étaient pincée, dans une moue qui aurait presque fait croire qu'il était le plus innocent des hommes ou, tout au moins, le plus honnête des amants.

Il ignora les idées d'Eva, qui pourtant faisait bien attention à lui, sur l'intrusion de la matinée, pour se concentrer sur le potin du jour, qui le fit hausser les épaules. Alors le médecin scolaire était intéressé par le Directeur. Elle avait eu une promotion-canapé, cette petite, sous ses airs prudes - notez que le mot "prude" avait quand même une signification bien étrange aux yeux de l'Assistant. Une mèche de ses longs cheveux barra son visage charmeur, vite chassée sur le côté par un soupir.


-Bah, je tenterai le coup dans vingt ans. Je dois être trop jeune pour elle.

Il disait cela avec un sourire dans son ton suave, comme pour détendre la conversation. Duncan s'intéressait aux femmes, oui, mais si l'une d'entre elles ne le trouvait pas à son goût, il n'allait pas non plus s'accrocher pour la posséder. Du moins, il évitait autant que possible, même si certaines devenaient des défis bien tentants. L'Orgueil, par exemple. Rien que faire semblant de lui tourner autour, cela pouvait être amusant. C'était suffisamment dangereux pour y songer.

Mais ce n'était pas aussi plaisant que les courbes qui s'offraient à ses yeux. Enfin... s'offrir, tout était relatif, puisqu'elle voulait visiblement se dérober, même s'il était contre, et qu'il semblait ne pas avoir envie du tout de la laisser faire. Tant et si bien que, sans prévenir, il la serra contre son torse, se retrouvant désormais assis, pour lui murmurer à l'oreille :


-Mangeons ici, tu veux bien ? Tu dois bien avoir quelque chose à se mettre sous la dent, caché dans cette chambre...

Il parlait, et ses doigts s'appropriaient les courbes de ses reins qu'il devait connaître par coeur, sans jamais en ressentir un quelconque ennui. Ses caresses étaient vives, emplies d'un désir né du massage qui avait précédé leur minuscule conversation. Partir manger alors qu'il était dans cet état ? Non, il y avait forcément une autre solution pour contenter son horloge biologique tout en contournant la frustration qui commençait à l'habiter.

-J'ai deux magnifiques melons que je dévorerais bien.

Et le lecteur averti aura bien compris de quoi le Duncan affamé - et pas que par la faim - faisait allusion, en approchant ses lèvres de ce qui l'intéressait. Et donc, d'une magnifique poitrine parfaitement à son goût, qu'il s'empressa d'embrasser, en lui rendant honneur avec toute la chaleur qu'il se devait de lui offrir. L'homme finit par relever le visage, l'œil inquisiteur, pour demander silencieusement à sa partenaire si elle avait compris son idée...
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Eva Eden
Luxure ~ Professeur

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MessageSujet: Re: Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva]   Voudrait peindre[De préférence une réponse d'Eva] EmptyMar 19 Aoû - 12:03

/!\ Ames sensibles s'abstenir... c'était son idée ! Twisted Evil /!\

La Luxure arqua un sourcil ironique en sentant son patient de se redresser légèrement, et ses doigts sagement posés sur les hanches de son cousin perdirent quelque peu de l’altitude, en une caresse volatile et comme… illusoire. Le sourire de la jeune femme, suave et envoûtant, avait ce petit quelque chose d’infiniment sadique, lorsque le visage perplexe de Duncan se tourna vers le sien. Elle savait très précisément les questionnements qui devaient agiter l’esprit de son Assistant, en cet instant précis… et cela la satisfaisait apparemment assez pour la venger de l’étrange frustration qui l’avait saisie lorsqu’il l’avait involontairement coupée dans son élan. C’était très certainement ce qu’il essayait de comprendre d’ailleurs… Oh, il pouvait toujours essayer… Elle-même ne savait pas bien en quoi parler du médecin scolaire pouvait lui couper son effet à ce point. Mais bref, la question n’était pas là… Et son effet, justement, revenait à la charge avec une brusquerie jouissive, quand elle réalisa rapidement qu’elle avait réussi à le frustrer plus encore qu’elle ne l’aurait souhaité. Parfait…

La bouche engageante d’Eva se plissa en une moue moqueuse lorsqu’elle entendit son cousin supposer ironiquement qu’il était certainement trop jeune pour Violette McGuire. Ah vraiment ? La Luxure remonta lentement l’une de ses mains vers le visage de son Assistant, chassant un peu plus loin encore cette mèche de cheveux rebelle qui s’obstinait à barrer le regard du jeune homme. Le geste, simple et machinal, eut quelque chose d’infiniment tendre, même si elle ne s’en rendit nullement compte. Elle était bien trop occupée à le défier de son regard brillant qui couvait un feu tentateur à l’allure hypnotique. Eva laissa échapper un petit rire tiède, semblable à un soupir langoureux, qui sembla battre des ailes juste au-dessus d’eux, tandis qu’elle murmurait simplement, pour toute réponse :


- Oui, bien sûr… Ca doit être ça.

Réponse à quoi, exactement ? A la boutade de Duncan concernant Violette, ou à son air sûr de lui, lorsqu’il avait parlé d’un livre qu’il lui écrirait, pour mieux la perdre de désir ? Peut-être les deux, au fond… Cela n’avait plus grande importance, du moins pour l’instant… Pour l’instant, la simple idée du médecin scolaire s’évaporait de son esprit, comme de la buée sur une vitre brûlante. La seule proximité du corps de son cousin suffisait à augmenter considérablement la température de son propre corps, à tel point qu’elle avait la délicieuse sensation que sa peau bouillonnait plutôt qu’elle ne frissonnait. Sa résolution précédente, celle qui voulait qu’ils se lèvent tous deux pour aller satisfaire leurs appétit, n’était plus qu’un vague souvenir lointain, chassé par un tout autre appétit, qui reprenait en écho celui du jeune homme.

Eva poussa un léger soupir suave et instinctif lorsque son Assistant, sans plus de préambule, se redressait plus encore en position assise, la forçant à se déplacer, tout en la serrant soudainement contre lui, comme s’il avait voulu l’empêcher de partir. Et pourquoi dont ? Elle n’avait nullement l’intention de s’éloigner, voyons… Maintenant, encore moins qu’il y avait quelques secondes, à vrai dire. Instinctivement, elle fit courir ses doigts agiles dans le dos de Duncan, traçant des courbes langoureuses sur cette peau qu’elle sentait délicieusement chaude contre la sienne. Tout comme les doigts de son cousin se mettaient en devoir d’explorer à nouveau ses reins comme s’il les parcourait pour la première fois, elle redécouvrait les courbes de ses hanches, les reliefs grisants des muscles de son dos et de ses épaules, en une harmonie parfaite et animale qui lui donnait l’envie d’en ronronner de satisfaction. C’était étrange comme elle pouvait se repaître sans fin d’un corps qu’elle connaissait littéralement sur le bout de ses doigts. Un paradoxe bien particulier qu’elle n’était pas en mesure de remarquer… Non seulement parce que ses propres caresses accentuaient considérablement son envie brusque de lui, mais également car les mains de son cousin éveillaient des sens et des pulsions endormies qui ne demandaient rien de plus que d’être assouvis dans l’instant.

La Luxure se mordit sensuellement la lèvre, sentant ses doigts trembler dans le dos du jeune homme, qui lui murmurait quelque chose à l’oreille. Le souffle chaud de son cousin lui fit perdre pied plus encore. Leur conversation était bien loin, désormais… Bien loin d’une conscience qui la quittait avec une rapidité exemplaire. Comme à chaque fois… si délicieusement. C’était à peine si elle se rappelait l’évènement qui les avait tous deux tirés du lit de ‘si bon matin’ d’après la jeune femme. Fini l’adolescent qui avait commis la bêtise de sa vie. Finie les potins sur Miss McGuire et son amant de Directeur… Ne restait plus que Duncan, son corps chaud contre celui de la Luxure… et la perspective qu’il venait d’allumer dans l’esprit de sa cousine.

Une lueur malicieuse naquit au fond des yeux verts d’Eva, dans lesquels d’infimes étincelles orange vadrouillaient à leur guise, prémices inconscients du désir de la jeune femme qui montait en flèche. Son sang circulait librement dans ses veines, bouillonnant d’impatience, comme un fleuve tranquille et langoureux bouleversé par une tempête. La jeune femme esquissa un petit sourire plein de charme et de taquinerie. Oh oui… Evidemment qu’elle avait de quoi se nourrir, dans cette chambre. Mieux encore… Ce n’était pas véritablement un garde-manger, qu’elle gardait soigneusement près de son lit, mais plutôt… une façon comme une autre d’agrémenter des étreintes qui tendraient trop à se ressembler. Pour mieux pimenter le jeu… Alors oui. Elle avait exactement ce qu’il leur fallait.

Mais elle n’eut pas le temps de le lui dire de vive voix, avant qu’il ne murmure un sous-entendu fort peu subtil qui la fit rire… et se mordre légèrement la lèvre, pour retenir à peine un soupir satisfait, en sentant les lèvres de son cousin se déposer avidement sur sa poitrine qu’il venait apparemment de complimenter comme il se devait. La température monta plus encore, et son sang bouillonna de plus belle, insistant… Les battements de son cœur s’accélérèrent, commencement d’un état qui la laisserait pantelante. Mais pas encore… Inconsciemment, elle glissa ses mains derrière la nuque de Duncan, perdant ses doigts dans l’ombre aux reflets roux de ses cheveux. Geste qui voulait clairement l’inciter à ne surtout pas s’arrêter, tandis qu’elle se mettait à frissonner de plaisir…


- ‘Can…

Murmure tout aussi instinctif que le reste, qu’elle sentit à peine franchir ses lèvres. C’était une invitation… un défi… ou peut-être une supplique ? Elle ne savait pas très bien. Sans doute les trois à la fois… La jeune femme rouvrit les paupières, sans se rappeler les avoir fermées auparavant, et plongea son regard aux nuances de pierre précieuse dans celui, si semblable, d’un cousin qui avait cessé des baisers brûlant sur le corps de sa belle. Eva sourit, mêlant envoûtement et complicité, tout en remontant son index jusqu’aux lèvres du jeune homme, qu’elle effleura du bout de son doigt, avant de murmurer enfin :

- Ils ont beau être très touchés par tous ces compliments, ce n’est pas avec ça que tu vas te nourrir…

Le « ils » et le « ça » désignaient incontestablement les seins de la demoiselle, qui s’offraient voluptueusement à la vue et aux baisers d’un Duncan prêt à leur rendre hommage comme il se devait. La lueur orangée qui baignait entièrement la pièce accentuait leurs ombres, rendant leurs courbes engageantes plus hypnotiques encore. Malicieuse, Eva força son cousin à redresser légèrement son visage, d’une pression sur son menton, l’empêchant momentanément de se rincer l’œil autrement qu’en direction de son propre visage. Elle lui adressa un petit clin d’œil, puis se glissa au pied du lit, passant stratégiquement au-dessus du corps de son cousin, féline.

Mi-assise, mi-allongée par terre, laissant à Duncan tout le soin d’observer les ombres mouvantes des flammes de la cheminée qui se reflétaient sur sa peau, la Luxure ouvrit le petit placard de sa table de nuit, qui contenait… un mini garde-manger. Un peu spécial, le garde-manger, il fallait bien le souligner. Pour un petit-déjeuner… ce n’était pas si mal. Outre un ou deux pots de confiture d’une envieuse couleur rouge qu’on devinait désespérément sucrée, un pot de miel, savamment rangé dans un coin, arborait sa teinte luxuriante, à côté d’un tube alléchant de crème chantilly, et d’un bol en plastique rempli à ras bord de fraises de toutes tailles, aussi rouges et engageantes que les lèvres d’Eva.

La jeune femme esquissa une petite moue perplexe, hésitant vraisemblablement sur le choix de la nourriture à donner à son cousin… Ou plus exactement, elle était très certainement en train de chercher la meilleure façon d’assouvir ses deux appétits tout en l’amenant plus loin encore dans le désir. La lueur amusée qui brillait au fond de ses yeux n’annonçait rien de bon… ou que du bon, selon le point de vue. Elle saisit finalement le pot de miel, qu’elle posa stratégiquement sur la table de nuit, puis attrapa le bol de fraises et la crème chantilly. Cette dernière rejoignit le miel, tandis que les fraises se retrouvaient posées délicatement sur le lit, non loin de Duncan.

Eva se hissa gracieusement jusqu’à ses côtés, posant l’un de ses mains sur le genou du jeune homme, pour y faire courir ses doigts, remontant peu à peu, toute ‘innocente’ qu’elle était. Son autre main piocha négligemment dans le bol de fraises, tandis qu’elle annonçait, un sourire aussi défiant qu’adorable, ancré au coin de ses lèvres :


- Là… Tu crois que cela suffira à assouvir ta faim… Tes faims, pardon…

La jeune femme ramena le fruit à sa bouche et mordit avidement dedans, le jus sucré de la fraise envahissant ses lèvres, tandis qu’une goutte rosée, plus courageuse que les autres, glissait jusqu’à son menton. Elle ne prit même pas la peine de l’en chasser. Au contraire, le but n’était pas là… Doucement, elle approcha son visage de celui du jeune homme, et effleura ses lèvres du bout des siennes, toutes sucrées. Elle avait un goût de fraise… et ça n’était pas seulement métaphorique. Elle fit courir sa langue sur ses propres lèvres, tout en poussant un léger soupir incitateur.

Puis elle se recula tout aussi vivement, comme pour mieux le forcer à venir la chercher. Langoureusement, elle s’allongea sur son lit immense, sous un froissement agréable de la soie des draps qui s’adaptait à la forme de son corps. Elle fit onduler ses longues jambes, puis saisit une poignée de fraises juteuses qu’elle fit retomber sur son propre corps en une pluie terriblement séduisante. Les fruits s’éparpillèrent sur son ventre, se calèrent confortablement entre les courbes de sa poitrine, et certains dérivèrent un peu plus bas.

La Luxure tourna un regard enflammé en direction de son Assistant, et lâcha un murmure on ne pouvait plus sensuel, quoique teinté d’une ironie complice :


- Bon appétit ‘Can et ‘Can junior…Viens par-là…

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