Good bye and Hello [Pv Vio &/ou Adam]

Invité

"Good bye, Sir. See you soon !
-Thanks."

L'avion attendait déjà Samuel, il avait été affrété personnellement par le pilote, un bon ami du protagoniste. La piste privée était quasiment vide, seul le petit appareil motorisé privé occupait la piste large de plusieurs mètres. Un petit guichet, en amont, un homme avait salué le jeune homme, cela faisait six ans qu'ils se côtoyaient, c'était la première fois depuis son arrivée qu'il quittait l'Océanie, la première fois qu'il quittait... Un endroit où il n'est pas sensé être allé.
Une valise derrière l'épaule gauche et tenue solidement par un main presque subtilement dessinée. Une chemise noire -un peu trop ouverte en haut comme en bas- et un jean paraissant si lourd qu'il descend, trop bas...
Les cheveux au vent s'épanouissant sur le passage de l'homme à la carrure des moins communes, des lunettes de soleil d'un noir profond ornant son nez. Il avait tout du parfait surfeur -mise à part la couleur de la chemise- et il semblait ce jouer de ce style qu'il se donnait. A son arrivée près de l'avion, la passerelle descendit et il embarqua.

Premier reflex : Aller dans la cabine après avoir poser son bagage et saluer le pilote, cet homme qu'il connait assez bien et qui porte le doux nom de Fred. Lunettes d'aviateur, veste en cuir marron, il semble vraiment se prendre pour un aviateur celui-là, mais c'est comme ça qu'on l'aime...

Second reflex : S'installer à la place qui lui revient de droit, face à un hublot, au milieu de l'appareil. D'ici il voyait la terre, il voyait l'Australie. Une personne ferma la passerelle, Sam la verrouilla, et l'avion décolla. Prise de vitesse sur une dizaine de mètres, altitude en hausse, vitesse croissante. L'avion s'envole, l'Australie s'écrase à la vue de l'homme. C'est un adieu retenu, la première chose qu'il fait une fois en l'air. L'Australie disparaît petit à petit, ce continent qu'il n'a pas quitté depuis six ans, un dépaysement, certes, mais c'était pour une bonne cause...

...

"Hey, Samy. Viens me t'nir un peu compagnie !"

Il s'était assoupit, ses lunettes étaient tombées de son nez -apparemment ils avaient eu quelques turbulences en chemin- et le réveil fut quelque peu brutal. La voix de Fred raisonna un instant dans sa tète. Il avait rêvé d'Elle, Vio, ton frère arrive.

"Ouai, ouai, j'arrive..."

D'un pas des plus lent Sam s'avança dans le cockpit, tanguant en même temps que l'avion, l'autre homme s'amusait à faire varier l'altitude de l'appareil, tantôt gagnant quelques pieds, tantôt les perdant, il ne fallait pas s'attendre à ce que l'avion soit piloté par un saint d'esprit...

"Pourquoi tu m'as d'mandé de t'escorter au Val des Ombres ? Qu'est-ce que t'as à faire là bas, personne t'y as appelé, si ?
-J'ai quelqu'un à aller voir.
-Hum... J'préviens, vous ferez rien pendant le vol de retour sans que je partici...
-Ta gueule Fred, y aura pas de vol de retour. Du moins pas avec moi à bord.
-Si tu veux, je peux la ramener et m'en occuper tout en conduisant !
-J'T'AI DIT DE LA FERMER ! C'est ma soeur abrutis !
-... C'est bon, c'est bon... Et bah, elle te rend pas des plus sympas celle là..."

Un soupire, c'est tout ce qu'il reçut comme réponse. Sam retourna à son siège, sans chercher la conversation -ou la confrontation (le lapsus peut être révélateur)- et s'y installa. Quand il fermait les yeux, il la revoyait. Ses cheveux, sa carrure, sa façon de s'habiller... Si... Non, il ne doit pas penser à ça, c'est sa soeur !... Et tous ces mecs lui tournant autours... Tous ces vautours, ces hyènes... Ce petit gibier...
Son poing se serra sur le cuir du siège, un peu plus et il l'aurait abîmé, il rouvrit les yeux rapidement, il devait penser à autre chose. Un bonne raison de retourner au Val ? Aucune officielle, dans tous les cas. Et pas vraiment plus officieusement. Si on l'avait appelé pour une quelconque mission, un quelconque rendez-vous, alors il était le seul à le savoir. Car même Fred, lui qui est toujours au courrant de tout, l'ignore.

Ils continuaient à planer au dessus du vide, la terre était visible, on reconnaissait déjà le Moyen-Orient, l'Italie, Sam en avait eu des récits sur ces pays... L'Australie n'est pas vraiment faite d'enfants de coeur, le reste du monde non plus... Du moins, pas les endroits qu'il fréquentait.

"Hey, my friend, j'peux déjà voir sous la jupe à ta soeur tellement on est prêt du Val ! T'as une autorisation j'espère ?... Ai, calme toi merde, qu'est ce que tu..."

Il lui avait presque sauté dessus, l'avion filait vers le sol dans une droite dangereusement verticale. Un poing partit, Fred cracha un peu de son sang, mais il avait de la poigne et il rétorqua un coup assez violent pour écarter Sam et reprendre les commandes.

"Merde ! mais j'déconnais put**n ! Quand on parle pas d'elle t'as un autre caractère... Va s'y, j'pisse le sang maintenant...
-T'as toujours autant de punch...
-Ah ! Merci... T'es pas mauvais non plus... Mème si t'as déjà fait mieux, l'altitude te réussis pas, comme ta so...
-Ne finis pas ta phrase, et change de sujet !"

Sam était assit par terre, dans le cockpit, un peu de sang perlant près de son oeil gauche. Le coup avait été puissant et il n'était pas dans un état où il pouvait se permettre de le ralentir. Qui plus est, ce coup lui avait fait du bien, au moins il pensait à autre chose.

L'avion put reprendre une trajectoire correcte, et on voyait déjà la petite piste du Val s'esquisser sur l'horizon. Un communiqué, on demandait le numéro de vol, les deux hommes avaient l'autorisation pour atterrir... Mais elle était orale, et ils devaient être les seuls à en être sur... Ils prirent tout le même le risque, Sam déclinât son identité, sa fonction, on lui permit d'atterrir.

L'appareil se posa sans encombres, il se stoppa sur la piste après être arrivé près d'un endroit calme où attendre un nouveau décollage. Un homme armé vint chercher Samuel quand il descendit de l'engin, valise à la main et lunette sur le nez masquant tant bien que mal les dégâts subits lors du vol. La ville s'étendait là, devant lui, comme dans ses souvenirs... Et dans cette ville, il y avait le bijou dont il rêvait nuit et jour...

Un long soupire, et le premier pas hors de l'appareil fut fait. Un pas incertain, un vertige le prit lorsqu'il toucha le plancher des vaches, il faillit chuter, mais rien de bien méchant...
On l'escortât hors de la piste, il était chez lui... Il avait même oublier de remercier Fred qui s'était sûrement déjà renvolé, enfin, il trouverait bien un moyen de se faire entendre, celui-là, lorsque Sam devra lui rendre son service...
La rencontre était proche, normalement. Il avait indiqué dans sa lettre l'heure et la date de son arrivée. Un regard sur sa montre, il avait un peu d'avance... Mais ce n'était pas grave, il attendrait, ça en valait le coup.

Valise derrière l'épaule, lunettes sur le nez et chemise quasiment ouverte par le vent il patienta quelques minutes non-loin de la piste, au lieu de rendez-vous fixé avec sa soeur... Sa jumelle... Sa moitié. Que le temps passe lentement quand on attend un tel moment...

[J’espère que ça ira ^^]

Elle relut la lettre pour être sûr de ne pas rater le rendez vous alors qu'elle sentit son cœur battre la chamade. Elle était si pressé de le revoir après six ans, six longues année à ne pas le voir, ne pas le câliner ou se faire câliner. Elle enfilera sa veste, qui était sur le porte manteau dans son bureau, une belle veste en cuir noir assez courte. Elle prendra ensuite le chemin du départ pour prendre l'hélicoptère de l'école avec l'autorisation de Caliban. Ses mains étaient moites alors qu'elle montra dans le véhicule volant. Durant le voyage, pas un mot, dans ses mains, la lettre de son jumeau, l'homme de sa vie, sa moitié depuis déjà 24 ans. Ses cheveux aux vent, mi-long, cendré coiffé d'un simple coup de brosse alors qu'elle regardera avant d'arriver. Tout allait tellement vite dans la vie quand on est stressé et tout va tellement lentement quand on est impatient.

Oui elle voit au loin la silhouette de son frère, un sourire, très grand aux lèvres alors que l'hélicoptère se posera non loin sur la piste. Mais il fallut environ trois bonnes minutes pour qu'elle puisse sortir de là. Un regard pour son frère, un sourire alors approche. Violette avait énormément changer physiquement. Déjà, elle n'avait plus de forme de gamine. Généreuse mais svelte, la demoiselle savait mettre ses formes en valeur sans pour autant être vulgaire. Un débardeur avec un léger décolté, noir pour affiner son corps. Un jeans, bleu, taille basse qui met ses hanches en valeur ainsi que son ventre un peu voyant. Une paire de bottes à talons pour aller avec cela et voilà qu'elle était sublime. Contrairement à ses 17 ans, Violette était plus grande, et elle était devenue une femme : belle et resplendissante.

Sam !

Et la voilà qui court vers son frère pour lui sauter au cou. Voix tremblante, larmes aux yeux, elle était simplement tellement heureuse de le revoir, de pouvoir de nouveau se blottir dans ses bras comme il y a si longtemps quand elle avait peur les soirs ou les parents hurlaient. Sa tête dans le creux du coup de son frère alors qu'elle reprenait ses 10 ans soudainement. Un sourire, une larme, elle était heureuse de retrouver sa moitié.

Je suis tellement heureuse de te revoir.. Tu m'as tant manqué

Un sourire alors qu'elle reculera après avoir serrait son frère contre elle, elle le regardera. Il n'avais pas changer, toujours aussi beau, toujorus aussi lui. Non pour Violette, jamais il ne changera. Elle ressautera ensuite dans ses bras, se blottissant contre lui simplement

(naze -__- )

Invité

Il n'eut pas longtemps à attendre, l'hélicoptère se posait et la jeune femme en sautait presque. Les lunettes de Samuel cachaient son regard lorsqu'il la croisa, ses yeux brillaient presque, elle... Avait... Tant changée. La petite fille de onze ans qu'il revoyait encore et toujours, la jeune femme de dix-huit ans lors de leurs séparations, et aujourd'hui, Elle.
Son coeur bat, pas le battement habituel, pas un battement de rage, de hargne, un battement d'amour. Celui qui vous soulève, qui vous donne envie de rester ainsi.
Elle a changée. Bottes, jean, débardeur, formes. Elle n'est plus la même. Est-ce que Samuel a autant changé ? Sûrement pas. Même pas, mentalement... Du moins, pas pour lui.
Son coeur s'emballe, dans une inspiration lyrique. Tout va bien maintenant. Elle s'avance, et lui saute dans les bras... Tout est parfait.

"Vio..."

Trois lettres, l'excitation de ce moment ne lui avait permise que ces trois lettres. Il mit les bras autours de celle qui l'enlaçait, ils avaient étés séparés par six années, mais une seule seconde avait suffit à les réunir.
La valise avait chutée à terre quand Violette s'écarta, elle l'observa un instant. Sam ôta ses lunettes, elles l'empêchaient de la voir, elles lui masquaient la vue en obscurcissant la clarté de la jeune femme qui lui faisait face. En fait, elle n'avait pas changée.
Un coup de vent souleva la chemise de Sam et fit planer ses cheveux, comme ceux de sa jumelle. Rien n'aurait pu gâcher un tel moment. Elle s’avança à nouveau, le reprit dans ses bras. Il ne pouvait se retenir, ses mains se mettaient machinalement dans le dos de celle qui l'enlaçait. Il en avait connu des femmes, depuis leur séparation, mais aucune ne parvenait à lui faire avoir dans les yeux autre chose que de la colère, aucune ne parvenait à faire taire la voix par un simple regard... Aucune, aucune n'était Elle. Rien n'avait changé en six ans, pas plus qu'en 24. Inséparables au berceau, ils ont pourtant bien changés depuis, mais le même amour les lie... Car ils sont frère et soeur. Car ils sont amants, mais le vivent différemment...
Il baissa sa tète dans le creux de l'épaule de sa "compagne", c'était comme avant, quand elle pleurait sur lui, mais cette fois personne ne les séparerait. Dans un murmure il continua les retrouvailles.

"Toi aussi tu m'as manqué, Vio. Six ans, c'était long sans toi."

Plus jamais ça, c'est ce qu'il sous entendait, mais ça ne tenait pas à eux seuls. D'une façon ou d'un autre le directeur et fondateur du Val finirait par les séparer... Mais ce problème ne se posait pas encore, tout ce qui comptait désormais, c'était Elle et Lui.
L'accord parfait, enlacés là, au milieu de nul part. Mais tout doit avoir une fin. Le sourire aux lèvres Sam se résout, après plusieurs minutes, à relâcher son étreinte. Il prit la main de celle qu'il aimait plus que tout et s'écarta de quelques centimètres d'elle. La regardant de bas en haut, il reprit bien vite d'une voix plus affirmée.
Son expression était chaude, il se sentait bien, et ça transparaissait forcément. Rien n'égalait la joie qu'il ressentait, rien ne l'égalera jamais plus... Six ans d'absence et un retour aux sources, c'est ce qu'il fallut pour récolter tant de choses...

"T'es magnifique, Sister. Tu le sais ça ?..."

Fermant les yeux un instant il remit, par habitude, ses cheveux en arrière. Ils ne le gênaient pourtant pas, mais c'était ainsi. Les étoiles, elles étaient partout autours de Violette.

"Alors, Mademoiselle l'infirmière McGuire, a part le fait que ton jumeau t'as manqué, tu as quoi à lui dire ? Tu vas bien ?"

Inquiétude sincère, comparée à tous les faux semblants dont on lui a apprit à user et abuser sans relâcher, avec Eve comme Adam. Ici, entre elle et lui, une seule et même alchimie, un seul et même esprit, mit dans deux corps différents. Une liaison, un amour... Ou, non, deux amours... L'un est saint, l'autre l'est moins... C'est la vie.

"Content que t'aies pas oublié le rendez-vous. La mémoire et les McGuire, ça fait deux, sauf si tu n'as pas changée que physiquement... Viens par là, tu m'as trop manqué."

Il la prend dans ses bras, encore, un baiser sur sa joue, les yeux fermés. Peu d'intimité, mais ils sont frère et soeur, ils se moquent des murs autours d'eux si ils sont réunis... Du moins, en parti...
Le soleil était au rendez-vous, on se serait cru dans un mauvais film à l'eau de rose, mais ça n'avait aucune importance, du moins pas pour Samuel, il ne voyait qu'elle, que celle qu'il avait abandonnée... Le frère était de retour, désormais.

"Tu sais que je supporte plus les lettres maintenant ? Quand je vois un timbre je l'avale, donc j'm'achète un portable dès que possible !"

Tout revenait, souvenirs, désirs. Tout était là, elle y comprit. Tout ne devrait plus changer désormais... Un "je t'aime" lui brûlait les lèvres, mais il avait une signification si différente dans sa bouche qu'il n'osait le dévoiler... Et, elle n'en savait rien... Comme pour beaucoup de choses... Comme lui ignorait la vie de sa moitié...

"On a tant d'années à rattraper..."

Pas un mot, elle était enfaite encore trop émue de revoir son frangin chéri. Restant simplement blottit dans ses bras les yeux clos avec un de ses plus doux et tendre sourire aux lèvres. Il avait tellement raison, c'était si dur sans lui, sans lui pour la protéger contre les vilains. Car même si elle sait se débrouiller seule, le soutient et le caractère de son frère lui avait énormément manqué. Car quand les autres médecins jaloux de sa réussite et du respect des patient vis-à-vis d'elle, elle avait eu beaucoup de menace mais jamais n'avait plié, en faite, c'est eux qui ont mal fini.. Faut pas embêter miss McGuire, une des meilleurs élève du Val des Ombres ! Jamais ! Mais malgré cela elle aurait aimait que son frère soit là, prés d'elle et les martyriser. Soudainement, Samuel prit sa main pour la regarder. Une vue d'ensemble magnifique. Elle était simplement parfaite la demoiselle. Elle l'avait toujorus était, mais de jours en jours, d'années en années, elle n'était que plus femme et plus radieuse. D'ailleurs elle rougira aux compliments de son petit frère de quelques secondes. mais son petit frère tout de même. Puis il demandera à l'infirmière" ce qu'il y avait de nouveau. Violette, croisera ses bras sous sa généreuse poitrine puis d'une voix, adorable certes, mais taquine, elle dira

C'est docteur McGuire et non pas infirmière.. Moi je donne les ordres...

Elle sourira alors, toute fière en prenant même une petite pose. Main droite sur sa hanche avec un petit effet déhanché qui ferait son effet si des hommes étaient là. Puis Sam la reprit contre lui, un sourire, un doux et tendre sourire alors qu'elle restera contre lui. Elel avait besoin de ça, savoir son frère à ses cotés, le savoir près d'elle a tout moment malgré qu'elle lui cacher quelques truc. Elle répondra alors de sa petit voix

Je vais très bien, mais tu m'as tellement manqués... Et puis travaillé ici me fait du bien.. Je connais les lieux et je ne vois plus ses branleurs de médecins de pacotilles ou je travaillais avant.. Et toi mon adorable jumeau chéri que j'aime ?

La demoiselle sourira, l'écoutant parler. Comment aurait-elle pu oublier le rendez vous ? Elle s'en aurait bien trop voulu si ça aurait était le cas, tout comme Samuel lui en aurait voulu. Elle connaissait trop bien son frère pour savoir que même si en apparence il n'aurait rien montré, au fond de lui, il lui en aurait voulut. Mais elle était là, et ne regrettera ce moment pour rien au monde. Il lui parla des lettres, elle lâchera un long mais doux rire alors qu'elle relèvera les yeux sur lui en souriant ensuite. Il était bête quand il s'y mettait, juste pour faire rire sa sœur, pour la voir sourire et heureuse, Violette n'oubliera jamais les fois ou il faisait le clown pour lui remonter le moral.. Avant d'aller casser la gueule des petits cons qui l'embêtaient.. évidement XD. Puis, Violette rebaissa la tête en lâcha un petit soupire. Se remémorant toutes les fois ou elle avait reçus une lettre et espérait que cela n'apporter pas de mauvaise nouvelles. Elle n'aurait jamais supporter de le perdre, c'était comme perdre une partie d'elle, une partie de sa vie. D'ailleurs, rien que d'en parler, sa voix se fit tremblante et fluette

Et moi, à chaque lettre j'avais peur qu'on m'annonce que je t'avais perdu... Tu sais que je t'aime toi...

Des mots qu'elle ne disait que rarement et qui à chaque fois, était tellement fort. Certes, ce n'était pas le même amour que son frère lui portait, lui, il l'aimait bien plus que la normal, et ça.. elle ne le saura surement jamais.

Invité

"Ne dis donc pas de conneries, gamine."

Se reculant il mit la main dans les cheveux de sa chère soeur et... La décoiffa un petit peu. Le temps s'était arrêté entre eux, ces dernières années. Le Val, cet endroit regorgeant de petits monstres, cet endroit si tranquille quand on sait l'apprécier, un lieu qui en voit grandir, des Tyrans, mais qui le fait avec tellement... N'exagérons rien !
Sa main glissa sur la joue de sa partenaire. Une joue douce qu'il tapota légèrement, comme au bon vieux temps. Son sourire ne le quittait plus, un sourire différent, pas celui du pseudo-dragueur habituel, juste... Juste un sourire sincère -inhabituel n'est-il pas ?

"Tu penses vraiment qu'ton frère est une larve ? Comme si je pouvais perdre un combat. Nan mais, n'importe quoi des fois..."

Se retournant en un geste il attrapa sa valise. Elle semblait bien légère d'ailleurs. A l'intérieur ? Rien de bien extraordinaire, quelques fringues et... Du vide. Peut-être était-ce pour cela que ladite valise ressemblait plus à un attaché-case, mais, au fond, pour le peu d'importance que ça avait...
Il la relança derrière son épaule gauche et vint se placer à la droite de sa soeur avant de la retourner. Une main sur la hanche de sa jumelle et un nouveau baiser volé à sa joue. Il commençât à avancer, lentement, profitant de tout instant. Et elle, elle suivait le pas.
Il scrutait le ciel, le Val des Ombres, les toits que l'on apercevait déjà, étrangement il ne la regardait pas. Mais il sentait un regard sur lui, un regard subtil, peut-être fuyard, un regard qui lui réchauffait les entrailles, à ce stressé de la vie...

"Ton adorable jumeau est... Venu se retirer ici, on dira... Mais ça me fait plaisir, concilier l'utile à l'agréable en te retrouvant, je ne pouvais rêver mieux. Enfin, ça changera pas le fait que, entre nous, c'est moi qui donne les ordres, bien sur. Un regard complice lancé à celle qui occupait ses cotés. Et puis un petit come back dans le coin pour voir si on se souvient de moi, ça peut pas faire de mal... Un coin tranquille à été mit à ma disposition par des... Amis. C'est toujours mieux que de rester si loin de toi... Si loin de ma moitié. Et ma première action dans le coin ce sera d'aller m'en jeter un petit avec quelques anciens amis, et toi si t'as du temps à perdre ce soir... Enfin, uniquement si je peux trouver l'autre empoté d'Adam, j'veux voir si quelqu'un à réussit à lui retirer ses putains de gants sans y passer, à part moi."

Il suffisait de quatre lettres pour faire changer la passion dans ses yeux en une rage apprivoisée. Le nom d'Adam déclenchait en lui des effets des plus imprévisibles... Il ne serait même pas venu l'accueillir d'ailleurs celui là... Quel ingrat !
Sourire persistant, il passa bien vite à autre chose. L'hélicoptère était toujours posé, quelque part dans le coin, attendant le retour de Violette. Sam lui fit signe de décoller sans eux, rentrer à pied était bien mieux, et puis la ville ne pouvait pas être si loin... Bien qu'il ait perdu, avec le temps, toutes notions dans cette ville qui allait sûrement lui devenir plus inconnue que sa soeur.
Les mensonges étaient là, bien présents, mais rien ne se laissait sentir. Il parlait, Elle écoutait, et inversement, ni plus ni moins qu'une discussion entre frère et soeur, sans arrière pensée -ou presque.
D'un signe léger, Sam déplaça légèrement la main qui tenait sa valise afin qu'il puisse toucher l'endroit où le coup de Fred l'avait touché... Il avait un peu enflé, mais ça semblait passer inaperçus aux yeux de sa soeur, encore heureux. Il a vraiment un bon direct du droit l'autre abrutis dans son avion...

"Je suppose qu'il n'y a pas que toi qui a changer... J'vais être dépaysé moi en arrivant dans cette foutue ville. Quelle idée aussi d'aller se paumer six ans dans la brousse... Enfin, ça m'a bien servit... J'me comprend, t'en fais pas."

Le "je t'aime" prononcé il y a quelques minutes n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd, mais il avait jugé qu'il serait mieux de ne pas y répondre. Le sens de ces mots était beaucoup trop différent pour qu'il puisse les lui dire. Pourquoi un tel amour ne peut exister et être réciproque...
Son poing se serra sur sa valise, mai il ne laissa paraître aucun autre signe de sa frustration... Sa soeur ne devait pas savoir, c'était mieux ainsi. Ca avait toujours été ainsi, et il fallait que tout le reste... Le changement est si mauvais parfois.

"Tiens, en parlant de ton travail, 'faudrait peut-être que je me trouve un truk à faire moi, sinon mes journées vont être longues une fois que j'aurais revu tous ceux que je veux. Et puis, j'ai tout mon temps pour m'occuper de ça, hein..."

La jeune femme regarda son frère d'amour quand celui ci entreprit une action qui a le dont de l'énerver : la décoiffer. Une grimace avant qu'un petit grognement sorte de sa bouche en fixant son frère d'un regard noir.. Mais pas longtemps, quand aussitôt elle rira doucement en se recoiffera. Elle regardera son frère, dans ses yeux clairs, une point de nostalgie, oui, ce temps ou elle était si complice avec son frère lui manqué. Ses soirées passaient dans ses bras à rire en regardant un film, ou rire quand ils se racontaient des conneries, tout ça lui manquer... Hélas, tout ça était loin derrière eux. Un soupire venant de la belle aux cheveux cendrés avant de sourire un peu. Puis il répondra à sa phrase sur le fait qu'elle avait peur de le perdre, et évidement, il ne prit pas ça très au sérieux, enfin, il ne montrera rien comme toujours. Ce qui la fit sourire un peu plus. Il prit sa valide, elle soupira, vu comment il l'a prend, elle se doutait qu'il n'y avait rien à l'intérieur, enfin presque rien... Le voilà qui vient à sa droite, elle sourit avant qu'il ne pose sa main sur sa hanche. La jeune femme restera près de lui, c'était son protecteur après tout, l'homme de sa vie, sa moitié. Et pour elle, il avait le droit de tout, enfin.. presque tout évidement ! Puis un baiser.. Elle rira un peu avant de lui rendre tendrement sur la joue. Puis la voilà qui avancera à nouveau vers... Mais vers ou déjà ? En faite.. Elle suit Samuel. Elle l'écouta puis grimaça quand qu'il annonça que c'était lui qui donne les ordres et non elle.. Il rêve le petit.. Docteur McGuire avait tout les droit en matière médical.. Et même si Samuel était son patient, il n'aurait que sa bouche à fermer ! Puis il parlera d'Adam.. Elle se souvient très bien de lui, le joli garçon timide quand elle était là et une terreur quand il est avec ses copains. Violette lâchera un petit rire à ses remarques et dira

Adam est là ? Ça fait longtemps que je ne l'ai pas revu..

Connaissant son frère, il ne va pas aimer qu'elle s'intéresse à lui à présent. Déjà qu'il y a six ans il lui aurait hurler dessus mais maintenant qu'elle est grande et surtout qu'elle a des formes, ça va être pire ! Mais elle s'en fiche, elle le connait à force son petit frère de 1 minutes. Puis elle regardera l'hélicoptère à qui elle sourire, enfin, au pilote. Puis elle posera de nouveau ses prunelles sur son jumeau à qui elle sourira encore et toujours... Un sourire tendre et plein d'amour.. Amour fraternel évidement. Puis des paroles qui surprend la jeune femme. Elle avait tant changé que cela ? Certes Caliban lui avait montrer à sa façon mais aux yeux de son frère, elle avait vraiment changé ? Une question qui la laissera avec une petite grimace alors qu'elle poursuit.

Tu me trouve changée toi ? Je suis toujours la même mais en plus grande.. Et plus vieille..

La jeune femme soupira alors, regardant son frère en avançant et l'écoutant simplement. Elle ne trouvait pas qu'elle avait changé tant que cela à vrai dire mais bon, elle n'était pas très objective il faut l'avouer. La jeune femme regardera l'horizon par la suite, un sourire sur ses fines lèvres. Puis elle regardera le frangin à nouveau, un sourire tendre aux lèvres et poursuivra

Trouve toi un boulot de vendeur... Tu ferai un malheur

Et la voilà qui se met à rire. le taquinerait-elle ? Évidement !

Invité

"Je... N'en sais rien, en fait. Six ans, Vio... Sa fait six ans que je n'ai plus vraiment de contactes avec l'école, y compris avec mes anciens potes... "

Le vent... Il était si doux. Etrange de voir comme des choses si habituelles deviennent merveilleuses quand une personne que l'on aime est à ses cotés. La brute épaisse qu'était Samuel ne faisait pas exception à la règle, d'ailleurs.
Une brise, un son, le contacte de sa soeur. Tout ça lui était si familier, avant. Six ans de sa vie... Perdus ? Non, il n'en était pas là. C'était juste six ans de blanc qui occupaient sa vie déjà peu courte.
La ville était loin, encore, et l'école bien plus. Quand on est grand, pourtant, on est sensés ne plus avoir la même vision des endroits que l'on a quitté. Normalement, on les voit à l'échelle, on les voit comme tout le monde, plus comme les tous petits... Pourtant cet endroit lui semblait bien connu... Et totalement nouveau à la fois. C'est une étrange sensation, comme si l'endroit s'était empli de souvenirs en six ans de temps, et que le jeune homme savait pertinemment qu'il n'en faisait plus partie et que jamais il ne les apprendrait... C'était... La même sensation qu'il avait avec sa soeur...

"Oui, tu as beaucoup changée, Sister... T'as très bien vieillis, ma p'tite. C'est surtout que tu as grandis six ans seule. I'va falloir que je recommence à te dresser, n'est-ce pas ?"

Un sourire en coin, fraternel, sensible. Presque humain. Faire preuve de temps de sentiments dans un lieu comme ici, ça en devenait quasiment un paradoxe, quand deux choses opposées se retrouvent apposées... Elles ne devraient jamais être réunies, et pourtant elles le sont. Comme quoi tout homme est la réplique parfaite des autres, lorsque les vrais sentiments sont là. Comme quoi tout homme est différent des autres, quand l'amour fait battre son coeur.
Et l'amour, ce n'est pas ça sont premier moteur habituellement. Son essence même, c'est la haine de l'autre, la colère envers sa propre personne qu'il déverse sans vergogne contre le premier qui hausse le ton. Et ce qui lui fait serrer les dents lorsqu'il prend un coup trop fort, ce n'est rien d'autre que son honneur, son ego. Rien de tel que des sentiments faux et des personnalités trop développées pour former des générateurs d'emmerde par excellence. Rien de tel que des sentiments faux et des personnalités trop développées pour faire marcher des hommes comme Samuel.
L'opposé de sa jumelle, c'est ça ? Et pourtant, ils se ressemblent tant, au fond.

"Je me verrais plutôt Videur, seul moyen que je puisse continuer à m'entraîner sans me faire virer... Et puis, j'ai déjà toutes les qualités que demande le métier, non ? Ils n'ont pas besoin d'un videur dans le coin ? Une boite de nuit pour gamins, un bar un peu 'chaud' ?"

Un regard en arrière. Six ans passés dans ce 'petit hôtel' d'Australie, ça rend sûrement un peu paranos... Le tout c'est que Vio ne le remarque pas.
C'est ça. Maintenant, tout sera comme ça. Faire en sorte que Vio ne le remarque pas. Qu'elle passe à coté des choses qui pourraient la blesser. Tout devait être comme ça, si elle découvrait qu'il lui a menti sur un tel sujet... Mieux vaut ne pas y penser.
Le tout, c'est de parvenir à faire taire la voix, tant qu'il se trouve dans ses bras. Vous savez, cette petite voix qui le pousse au crime. Celle que tous les hommes peuvent entendre, mais que seuls les plus forts écoutent... Ou bien, est-ce l'inverse ? Qu'importe ! Cette petite chose naissant au fond des yeux, passant par le sang et atteignant les poing. Celle qui fait serrer les dents et taper du pied. Celle qui fait frapper au visage et prendre à la gorge... Il faut que cette voix reste muette quand Vio est dans les parages, et tout ira bien. Enfin, que cette voix reste muette tant qu'aucun homme ne s'approche de celle qu'il aime.
Un soupire profond, revoyant les six années défiler devant ses yeux, revivant toutes celles avant, vécues avec celle qui partagea son enfance. Le sourire revenue, il put enfin reprendre.

"Tu sais que je..."

Un moment d'hésitation. Que dire, que taire. Lui mentir, encore. Tout dévoiler, enfin. Non, ce n'était pas la meilleure solution. Pas maintenant, il fallait attendre... Un peu... Beaucoup.

"... Tu sais que je t'aime toi ?"

Moment difficile, comme dire cela sans que sa voix ne tremble. Sans que son poing ne se serre. Qu'il était dur de dire je t'aime en faisant semblant de ne rien ressentir. Qu'il était compliqué de dire "me revoilà" en sachant très bien qu'un simple coup de fil suffirait à le faire repartir... La vie, l'amour. Y a t'il quelque chose de simple dans cette vie ?... Bien sur que oui, le combat et le sang. Qu'il est bon d'aimer le risque !

Le décor défilait, que le temps passe vite aux cotés de Violette. On découvrait de nouvelles choses, de nouveaux lieux. La ville se sentait déjà, quelque chose avait changer dans l'air, c'était le moment de savoir si ce lieu le reconnaîtra, et si Samuel l'acceptera.

"Enfin de retour !"

La vie est si courte quand on y réfléchit. Il y a des hauts et des bas, mais supporter les bas sans personne c'était la chose la plus dur pour Violette. Elle qui avait toujours compté sur son frère, qui s'était toujours réfugiait dans ses bras lorsqu'elle était triste. C'était une petite fille qui était pourtant, légalement, plus vieille que lui, mais qui était la plus fragile depuis toujours.

Mais maintenant tout avait changer, ils avaient 24 ans et pendant six longues années Samuel et Violette avaient été séparé. Et durant tout ses problèmes, les critiques des autres -et le fait qu'elle ait torturée des médecins- Violette aurait eu besoin du soutient de son frère. Mais arrête de penser à tout ça, il est là maintenant, près de toi et ça ne changera plus.

Oui elle avait beaucoup changé, elle peut se défendre toute seule aujourd'hui, elle n'avait plus besoin de son frère près d'elle pour tout ça. Six ans seule ou elle a vieillit, bien vieillit et c'est pas Caliban qui va mentir sur tout ça XD. Mais une chose est sur il est mal barré pour la dresser. D'ailleurs, elle rira doucement à tout cela en venant embrasser la joue de son frère et dire d'un ton amusé

Cours toujours petit frère !

Petit frère ? Elle savait très bien qu'il déteste quand elle l'appelle ainsi. Mais elle ne ment pas en disant cela après tout. Videur ? C'était pas con et ça avait ses avantages. Violette pourrait peut être entrée gratuitement, boire à l'œil et n'aurait jamais de problème avec les pervers, sans qu'elle ait le besoin de se casser un ongle.

Elle sourira doucement, venant embrasser sa joue d'un doux et tendre baiser avant d'éloigner ses lèvres finement rosées de sa joue. Puis elle ajoutera

Je viens rarement en ville, je pourrait pas t'aider frangin !

La demoiselle sourira un peu plus avant d'écouter son frère. C'était la première fois qu'il lui disait je t'aime depuis toute ses années. Même dans ses lettres il ne lui avait jamais dit je t'aime. D'ailleurs, elle en rougira un peu avant de venir dans les bras de son frère. Elle était tellement contente. Son frère était bien le seul à l'aimait comme elle le mérité, et Samuel n'allait pas contredire cela pour rien au monde.

Mais, si seulement elle savait comme elle se trompe. Il l'aimait tellement, qu'elle le fait souffrir sans même le savoir. Elle l'aimait, oh oui, plus que tout au monde mais pas comme lui l'espérait. C'était son frère, l'homme de sa vie certes mais son frère. Mais malgré cela, c'était le seul à l'a rassurer quand il la prend dans ses bras. D'ailleurs, elle lui dira, blotti tout contre lui

Merci frangin, d'être là pour moi

(c'est nul désolée)

Invité

L'arrivée en ville était imminente, la séparation inéluctable et irrémédiablement remise à un autre moment. A voir la ville, de là où les deux êtres se trouvaient, aucun changement important ne pouvait être relevé. Elle était comme il y a six ans, à cela près que Samuel la voit désormais de quelques centimètres plus basse qu'elle ne l'était quand il parcourait ses rues... Aujourd'hui, si l'homme franchit les portes de celle qui l'a fait naître comme il est, ce n'est pas pour lui faire se rappeler qui il est, mais pour lui montrer qui il est devenu. La ville n'a pas changée, mais la vision du Colérique, oui. Qui sait si une infime partie d'humanité ne viendrait-elle pas se glisser dans son esprit, après avoir vécu si longtemps loin de sa raison de vivre ?... Enfin, n'importe qui l'ayant croisé dans son enfance aura vite fait de réfuter cette thèse : Samuel McGuire est une brute miniature aux cheveux blancs qui avait parfaitement sa place dans un école de fou comme celle qu'il fréquentait... Au fond, ce n'est aucunement faux.

Brusque retour à la réalité, sa soeur se blottit un peu plus à lui, et elle le remercie... Merci ? Mais, merci pour quoi ? Il n'a pas vraiment écouté ce qu'elle lui avait dit, il ne savait d'ailleurs même pas si elle avait dit quelque chose. Mais, qui lui en voudrait, c'est un choque de revoir le Val, ce n'est pas de sa faute si le choque est plus fort que son attention...
Mais... La raison du merci, elle lui trottait dans la tète comme un Démon qu'on ne peut bâillonner... Merci, merci pour tous ces mensonges et ces omissions lui servant à cacher son véritable métier, à dissimuler son passé ? Merci pour les dangers pris toutes ces années ? Merci... Pour un retour des moins programmé ? Heureusement, on a toujours apprit au McGuire à mentir sans le montrer, c'est un peu comme quand Papa disait à Maman "Je t'aime" juste pour s'assurer de coucher autre part que sur le canapé le soir...

"Allez, on peut oublier tout ça, maintenant que j'suis là faisons comme si je n'étais jamais partit. J'suis sur que l'école nous à oubliée, le rat de bibliothèque et son frère ravageur de nez, les jumeaux que tout oppose, on a certainement étés remplacés... Dommage, j'aurais bien vue une p'tite plaque avec notre nom dessus près du coin où je me suis fait plus d'argent en six ans d'école qu'en six ans de voyages."

Qui a dit que le crime ne rapportait rien...
Un sourire, constant, il était là depuis la sortie de l'avion, et il y resterait sûrement jusqu'à l'arrivée du frère "chez lui", hors de l'école... Loin de sa soeur... A espérer que ce "chez lui" a quelques bouteilles d'alcool à portée. Voir comme, en six ans, des personnes peuvent disparaître d'un lieu comme celui-ci, ça ferait presque peur. Six ans d'une vie passés entre ces murs, effacés dès l'instant où les élèves les eurent traversés, quelle fin tragique...
Mais, plus tragique encore, le destin des F, protégeant l'endroit sans y mettre les pieds, si ça ce n'est pas étrange !...

"... Dommage que je n'ai pas accès à l'école, ça va m'empêcher de te surveiller. S'pas des façons de nous réunir, ça !"

Etrangement, il parlait à celle qui occupait ses cotés, pourtant ses yeux ne pouvaient se décrocher de la ville qu'ils atteignaient déjà... Une attraction dont il se serait bien passé, ce n'est pas pour elle qu'il est revenue, c'est pour sa soeur...

"Sinon, tu as eut des nouvelles de La Mère, dernièrement ? J-J s'est décidé à claquer au retour d'un bar ou il pollue toujours la Terre de son haleine de chien ?"

... Ceci dit avec toute l'amertume du monde envers celui qui lui a donné naissance. Ainsi se manifeste tout le dégoût qu'il ressent à son égard, que sa soeur puisse en être choquée ou non cela n'avait pas d'importance, il ne pouvait parler de John Jack comme d'un homme normal... Et encore moins comme... De son père. Dans tous les cas, parler de lui avait au moins permit à Sam de fixer à nouveau sa soeur plutôt que le Val... Bien que ce fut avec une certaine lueur dans les yeux n'étant pas des plus rassurantes...

Elle soupira alors, regardant son frère en se blottissant tout contre lui. Elle était si bien contre lui, dans les bras de son frère alors que lui, il mentait. Mais Violette ne s'attendait pas du tout à cela. Il ment et elle le croit, comme une sœur aimant son frère tendrement. Elle soupir, soulagée qu'il soit là avec elle et surtout, en bonne santé.

Mais elle allait vite savoir qu'il mentait, elle allait pleurer, elle allait lui en vouloir mais elle l'aimera toujours. Elle posera ses yeux sur son frère, un sourire aux lèvres. Rat de bibliothèque hein ? Peut être mais cela lui aura valut d'être l'une des meilleures élèves de sa promotion.

Puis il veut la surveiller ? Elle est bien bonne celle là ! Elle rira doucement alors, posant ses lèvres sur le coin de celles de son frère. C'était un baiser tendre et doux, rien de malsain, non non, pour elle, c'était comme si elle l'embrassait sur la joue. La demoiselle avancera avec lui, tient, il parle de maman. Et de ce qui leur sert de père. Violette ne parle plus à son père, elle n'avait pas du tout aimé qu'il trompe sa mère. Certes, une feignasse de mère mais une mère aimante malgré tout. Et Samuel avait la même penser qu'elle sur ce point. Un soupir, elle aime pas son père, elle ne l'aimera plus tout comme son frère qu'il le déteste, qui le dégoute au plus haut point. Mais Violette c'était pas encore pareil, elle ne montrait pas comme elle détestait son père. Un soupire puis répondra.

Non j'ai pas de nouvelle de Maman depuis un moment.. Quand à ce qui nous sert de père biologique, aucune idée.. Et je m'en fiche je dois t'avouer.

Elle secoua la tête un instant. Puis elle posera ses yeux sur sa montre. Merde, elle va pas tarder a rentré, sinon, elle va se faire engueuler par le patron. Bref, un soupire, et un nouveau bisou aux coins des lèvres du jeune homme. Elle lui adressera un adorable sourire puis reprendra

Désolée petit frère mais je vais devoir te laisser, je bosse moi... Promis juré on se retrouve bientôt ..

Elle lui lancera un regard de chien battue, faut pas lui en vouloir, c'est une femme sérieuse et surtout avec la responsabilité de la santé de plein de gosses bornés et casse pieds.. Un soupir, elle lui fera un calinou tout tendre

Invité

"Espérons qu'elle n'est pas encore morte..."

Lancé ainsi, sans une once de sympathie, d'empathie, c'est sûrement dans sa façon d'en parler plus que dans ses paroles elles-mêmes que l'on ressent les réels sentiments que Sam éprouve pour ses parents. Quand sa soeur est la perfection incarnée, eux ne sont que deux loques ayant servit qu'à mettre au monde les deux êtres que sont sa soeur et lui... Quoi que sa mère soit un peu mieux placée dans la hiérarchie que l'autre bouteille ambulante qui se complait tout en haut de sa tour d'ivoire, sa sacro-sainte société... Pathétique créature...

La suite ?... Elle fut rapide. Trop rapide ?... Evidement. Un regard à sa montre, un baiser, elle partait déjà ?... Vio, ça ne te fait donc rien de plus de revoir ton frère ? Soit, alors pars, mais reviens ; six ans, c'était trop long, six de plus, il ne supportera pas... Les secondes seront comptées, assures-t'en, jusqu'au moment où il te recroiseras.

"Bientot... Ouai, ok... Alors..."

Il en serait presque touchant, si ce qui se cachait derrière ce tic nerveux était simplement de l'amour fraternel... Or, il suffit de savoir ce qui se cache réellement derrière pour immédiatement trouver ça moins charmant. Tel amour n'est pas permit, c'est peut-être une chance qu'il ne soit pas réciproque... Mais non ! Voyons ! Il l'est forcément... Mais à un moindre degré.

"On se revoit dès que possible."

Ne crois pas si bien dire. Plus tôt, d'ailleurs, que les deux jumeaux ne pensent l'espérer, mais avec des révélations qui pourraient les blesser -ou du moins en blesser d'autres. Les retours sont déjà dures sans cela, mais qu'ils le sont plus lorsqu'ils précèdent de si près un autre au revoir... Ou plutôt, un "à bientôt", qui n'est pas vraiment si différent, du moins pas pour Samuel, malheureusement.

"Files, je ne veux pas te retarder..."

Intriguant de voir la capacité de Samuel à dire avec un minimum de conviction des choses dont il pense le parfait opposé, à croire que l'école l'aurait bien formée... Mais ce serait oublié bien trop vite le petit quelque chose dans la voix, faisant baisser le ton en fin de phrase, peut-être un peu trop, et montrant assez clairement une sorte de déception du jeune homme.

Mais, les adieux qui s'éternisent, ce n'est jamais bon. Peut-être est-ce pour cela qu'il est quasiment parti de l'école du jour au lendemain, sur un coup de tète... Peut-être, peut-être... Ou peut-être pas, d'ailleurs. Mais le temps était à nouveau au départ, il ne devait l'oublier... Il ne le fit d'ailleurs pas, car à peine eut-il finit sa phrase qu'il marchait déjà à reculons, s'enfonçant dans la ville sans quitter sa soeur des yeux, un léger sourire aux lèvres et un "tu me manques déjà" susurré dans la brise qui les entourait... Qu'il déteste les au revoirs...

(moi non plus j'aime pas ça ^^ Désolé mais je ne savais pas bien comment clore ça, on peut dire que c'est fait maintenant)

» Adam Naglareffe
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