Une Orgueilleuse qui flemmarde!

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Jill, allonger sur son lit, rêvait. Ces yeux noisette fixaient le plafond, sans qu’elle soit vraiment là. Oui, c’est ça, elle était ailleurs. En train de rêver à ce qui se passerait après l’Ecole du Flux. Lorsqu’elle quitterait le Val, remplie de nouveau savoir, qu’elle utiliserait pour conquérir le Monde. Evidemment, sa tâche ne serait pas facile, maintenant la fillette en avait conscience. Depuis 12 ans que l’Ecole était ouverte, beaucoup de futurs génies du mal y avaient défilés. Ayant reçu le même enseignement qu’eux, il lui serait difficile de tous les exterminer. Il allait falloir qu’elle fasse des alliances … Pfff. Après ça ferait encore plus de monde à tuer. Voilà qui était ennuyeux. Les gentils, les bons, les faibles, ce n’était pas difficile de les mettre en esclavages et tous les tuer s’ils faisaient des rebellions. Mais les autres, ces compagnons du Mal, ils avaient un cerveau, qu’ils savaient utilisés en plus ! Bref, Jill se faisait du souci sur son avenir de Grande Méchante. Mais, elle avait encore tout le temps d’arranger ça …

Sortant de ses pensées, car elle n’avait pour elle désormais plus aucun intérêt, son monologue étant clos, elle s’asseya, et regarda autour d’elle. Cela faisait maintenant trois ans que la jeune Linux avait ce lit, qu’elle habitait ce dortoir. Elle jeta un coup d’œil à sa cravate. L’Orgueil … Si vouloir être la Maîtresse de l’Univers s’était être orgueilleux, alors certes, elle l’était. Si ce n’était pas ça, elle s’en moquait, parce que de toute façon, ce n’était qu’un dortoir, comme les autres. Et les gens qui y dormaient étaient aussi normal que tous les autres élèves de l’Ecole du Flux. Jill posa son regard sur sa parcelle de chambre. Un miroir, évidemment, mais aussi une reproduction de sa chambre : des tons colorés, chaud, mais aucune affiche ou poster. Quelque chose d’agréable à l’œil, du moins pour elle. Un endroit où elle aimait rester à ne rien faire, à rêvasser. Sa décoration était bien plus belle que les autres. C’était sûr. De toute façon, il ne pouvait pas en être autrement. En plus, elle était agréablement éclairée par les rayons du soleil couchant, qui donnait au ciel une belle couleur orangée ... Même le Ciel voulait être en accord avec sa chambre !

Poussant un soupir de satisfaction, elle s’allongea sur le ventre, se glissa sous les couvertures, et sortit un roman. Jill l’ouvrit au marque-page, qu’elle jeta négligemment par terre, et reprit sa lecture. Ce roman était passionant. Passionant et drôle. Si bien qu’elle ne vit pas la personne qui s’approchait de son lit. Sinon, elle lui aurait déjà lancé un coussin à la figure, vous pouvez en être sûr ! Vous ne savez de qui je parle ? Et bien, vous verrez ! Elle est là !

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Ariana se promenait dans le campus, nonchalamment. Elle faisait toujours ça, quand elle n'était pas dans sa chambre, au dortoir de la Paresse, ou dans ses cours, en train de dormir. Des écouteurs, bien visible, sur ses oreilles, une musique presque à fond qu'on pouvait très bien entendre à deux mètres de distances, l'uniforme de l'école un peu froissé et mit un peu tout croche également, Ariana marchait en direction du dortoir de l'Orgueil, là où habitait sa soeur cadette depuis trois ans. Elle n'avait jamais réussis à se défaire de ce petit sentiment maternel qu'elle avait entretenu depuis l'enfance de Jill. Elle s'était occuper de la fillette tellement longtemps, comme une vraie mère, que c'était resté, un peu malgré elle. Ariana aimait bien Jill, même si cette dernière lui rappelait atrocement sa mère, dans son comportement et sa manière de penser. Keyshia était resté vivante, finalement, au travers de ses deux filles. Ariana salua quelques élèves au passage qu'elle connaissait plus ou moins et quelques fois, pas du tout. Simplement parce que leur regard se croisaient, la jeune fille leur offrait un mince sourire ou un hochement de tête. Elle arriva finalement à la chambre de Jill qui était en train de lire un livre. Refermant la porte derrière elle, Ariana vint se coucher au côté de sa soeurette et décla ss écouteur pour pouvoir entendre les paroles de la jeune adolescente à ses côtés.

- Alors soeurette, j'te dérange?

Ariana n'avait jamais été jalouse de sa jeune soeur. Elle était plus belle qu'elle et peut-être aussi un peu plus vive d'esprit, et bien tant mieux pour elle! Ariana ne faisait que son rôle de grande soeur souvent chiante qui protège sa cadette. Et l'adolescente de seize ans aimait ce rôle.

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Ahhh !!! Sirène d'alarme !! Sa soeur était en vue ! Même pire qu'en vue, elle était dans son lit ! Comment avait-elle fait pour ne pas la voir ? Ah oui, elle lisait ... Tsss... Satané livre ! Eh oui, parce que à chaque fois qu'Ariana était en vue, Jill devait se préparer à lui lancer des coussins ! Sinon, ce n'était pas marrant. Ah ... Elle avait pris la parole... Réponse immédiate et automatique de la demoiselle :

- Oui.

Démentant ses paroles, un sourire illuminait son visage d’enfant. Puis, elle poursuivit :

- Mais comme je ne faisais rien d’important, je te pardonne…

Elle refit un petit sourire, se pencha sur le sol pour récupérer son marque-page, puis le mit sur la page de son livre. Ensuite, elle envoya le livre sur le sol, et se retourna vers sa sœur. Elle la regarda quelques secondes, repensant à sa vie d’avant. Celle où il n’y avait pas l’Ecole du Flux, juste son père et Ariana. Pendant 10 ans, sa sœur avait joué la seconde maman. Et maintenant, elle pouvait enfin faire la sœur, Jill n’ayant plus besoin de mère. Comme ça, c’était encore mieux, parce que la jeune fille pouvait embêter sa grande sœur, sans aucun problème. Jill adorait ça. Se bagarrer gentiment avec Ariana. En plus, c’était un bon moyen de passer du temps avec sa sœur. Parce que même si elle ne le dira jamais, sa sœur lui manquait un peu. Ça avait été bien de se faire dorloter pendant toute son enfance ! Bref … Jill re-vit et pensa à tout ça juste en regardant sa sœur. Puis, elle reprit la parole :

- Sinon, la flemmarde, qu’est-ce qui t’amènes dans mon chez moi ?

Elle fit un large mouvement de la main, pour désigner toute sa parcelle de terrain. Avisant les deux écouteurs de sa sœur, l’adolescente les prit, et dit :

- T’écoutais quoi ?

Jill remit en route l’engin, avant de grimacer et de le balancer au fond de son lit. Elle se tourna vers sa sœur et s’écria :

- Mais c’est horriblement fort ! Et en plus, elle est pourrie cette chanson … Comment tu fais pour écouter ça ?

La musique lui avait brisé les tympans, pour sûr ! Encore un peu et elle devenait sourde ! Comment l’adolescente qu’elle avait pour sœur pouvait écouter ça ? Sa musique était beaucoup mieux ! Mais, ce n’était pas le tout de se convaincre soi-même, c’est sa sœur qu’elle devait persuader. Elle se pencha encore une fois vers le sol, prit les écouteurs sous son lit et les tendit à sa sœur :

- Tu crois pas que c’est mieux, ça ?

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Ariana sourit devant le comportement exécrable de sa cadette. Elle avait 14 ans et était toujours resté une petite peste qui se disait plus importante, plus intelligente que tout le monde. Comme Keyshia finalement. Mais l'adolescente flemmarde aimait tout de même Jill. Elle la faisait rire. Quand celle-ci prit ses écouteurs pour écouter la musique qu'elle écoutait quelques minutes plus tôt, Ariana savait à l'avance la réaction de sa soeurette. Du Evanescence, Jill n'aimait pas ça du tout. Elle, s'était plus du style de J.Lo et des trucs dans le même style. Même si Ariana ne détestait pas, elle n'en écoutait que rarement. Donc, quand Jill lui tendit ses propres écouteurs, elle les repoussa gentiment en disant :

- Tu sais bien que ta musique ne m'intéresse pas plus que ça. Alors garde tes chanteuse-barbies pour toi.

Ariana fit une grimace à sa soeurette et sourit ensuite. Elle reprit ses gros écouteurs et elle les suspendit à son cou, comme un stétoscope. Elle se mit en indien sur le lit de Jill et expliqua la raison de sa visite de courtoisie.

- J'suis venue avoir la compagnie de ma peste de soeur, t'a un problème avec ça Jill? Disons qu'on ne se voit pas souvent et que je me demandais si tu t'étais pas barré.

Ariana haussa les épaules et s'adossa au mur de la chambre. Après un moment de pause, elle rajouta, à la blague :

- En plus, tes doux baiser me manquaient! Hahaha!

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Aïe. Chanteuses-Barbie. Jill n’aimait pas du tout ça. Elle détestait que l’on critique ce qu’elle aimait, en l’occurrence, sa musique. Surtout pour traiter ses chanteuses préférées de Barbie … Nan mais franchement ! Alors là, la demoiselle voyait rouge (sûrement pour ça que la cravate des colériques était rouges --> Révélation --> Bon, ok, ok, je sors !). Assez susceptible lorsqu’il s’agissait de ses goûts, elle tira la langue à sa sœur, insensible à son sourire. Elle murmura un « Nia nia nia » très convainquant, avant de partir dans une grande bouderie. L’adolescente, vexée, ramena les genoux vers elle, se cala contre le fond de son lit, à l’opposé de sa sœur, et rapatria la couverture de son côté. Voilà ! Maintenant, elle irait bouder ! Ariana avait qu’à partir avec sa musique trop nulle et la laisser toute seule ! D’abord !!

… En fait non. Elle ne pouvait pas bouder sa sœur comme ça. Elle venait la voir, exprès elle, sa petite sœur chérie et adorée, pour avoir de ses nouvelles, et tout ce que Jill trouvait à faire, c’était boudée ! Bon, c’est vrai, sa sœur n’était pas douée, elle osait critiquer sa musique, mais en même temps, Ariana ne pouvait pas être parfaite. C’était à elle, Jill, de se montrer compréhensive et de pardonner les erreurs de jeunesse de sa sœur. Elle comprendrait plus tard que c’est mal … Oui ! A partir de maintenant, elle allait être plus compréhensive ! C’était décidé ! Forte de cette nouvelle promesse, la jeune fille releva la tête, et passa à autre chose, comme si jamais elle n’avait commencé à faire son p’tit boudin.

[…]

Dès qu’elle commençait à faire une promesse, sa sœur faisait tout pour qu’elle ne la respecte pas ! Mais c’est incroyable ça ! Heureusement que Jill avait une volonté d’acier, un courage hors norme, une bonté extraordinaire et … et … Et bien, c’était déjà ça ! Elle répondit donc le plus courtoisement possible, comme d’habitude :

- " Nan, aucun problème avec ça … J’adore la compagnie de ma nounou … Et puis, me barrer, pour aller où ? Chez papa ? "

C’est vrai ça ! Pour l’instant, elle n’avait que 14 ans. Si elle s’en allait de cette école, il fallait qu’elle rejoigne son père, pour avoir quelques vivres. Donc, pour l’instant, hors de question qu’elle s’en aille … Et puis, cette école était très bien … Quoi de mieux que d’apprendre qu’on a été repéré pour ses qualités de future génie du Mal, et que l’on va être éduqué pour ça ? A part être la Maîtresse de l’Univers, moi je ne vois pas … Mais, pas le temps de s’éterniser sur de si belles pensées, déjà sa sœur continue sur sa lancée. Du tact au tact, l’adolescente répondit :

- " Et bien moi, tes baisers ne me manquent pas ! Les garçons embrassent bien mieux que toi … "

Un petit temps de pause, puis reprise de parole de l’Orgueilleuse demoiselle :

- "Quoi que … J’m’en rappelle plus ! Faudrait qu’on se voit plus souvent, j’ai oublié le goût de tes tits bisous … Désolé !"

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Ariana rit sous cape de la réaction de sa petite soeur. Oh, mais le péché de l'Orgueil lui allait comme un gant à celle-là! On devait toujours être d'accord sur tout, avec cette Jill. Ariana croyait bien qu'elle était la seule à lui dire ses propres opinions en face. Les amies de sa soeurette adjujait souvent avec cette dernière et ainsi, la jeune adolescente se sentait supérieure, sentiment qu'elle adorait, bien évidemment. Mais ce qui était assez surprenant avec Jill était qu'elle pouvait changer d'attitude en un temps record. Justement, elle venait de passer de la bouderie à l'indifférence, presque de la joie.

- " Nan, aucun problème avec ça … J’adore la compagnie de ma nounou … Et puis, me barrer, pour aller où ? Chez papa ? "
- Ta nounou? C'est comme ça que tu me vois? Y'a pas si longtemps, tu m'appellerais presque maman, alors nounou, tu repasseras!! Et t'as raison, entre papa et ici, on choisit ici sans hésitez!!!

Ariana rit devant l'absurdité du choix. Entre son paresseux de père qui ne pensait qu'à lui et à son lit et cette école au top du top, y'a pas bien bien de difficulté. Jill la sortie de ses pensées en disant :

- " Et bien moi, tes baisers ne me manquent pas ! Les garçons embrassent bien mieux que toi … Quoi que … J’m’en rappelle plus ! Faudrait qu’on se voit plus souvent, j’ai oublié le goût de tes tits bisous … Désolé !"
- Comment on peut oublier mes baisers? Tu te rappelles pas? Chez papa, tu n'arrêtais pas de venir me rejoindre dans ma chambre pour que je t'en donne. Alors viens ici que je te rafraichisse la mémoire.

Ariana s'approcha de sa soeur et plaqua ses lèvres sur celles-ci. Elle introduisit sa langue, doucement et joua avec celle de Jill, sensuellement. Après quelques minutes, l'adolescente se détacha, un fin sourire sur les lèvres et demanda, suave :

- Alors, Jill? Sa te revient?

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Le baiser de sa sœur, qui prit un peu par surprise la demoiselle, retint tout à fait les paroles qu’elle allait prononcer. Réduite au silence, elle appréciait l’instant présent. Ariana, avec qui elle avait échangé ses premiers baisers, embrassait toujours merveilleusement bien. Evidemment, Jill s’en souvenait. Mais comme cela faisait longtemps, et qu’elle en avait eu, sur le coup, vraiment envie, l’Orgeuilleuse avait fait semblant de ne pas s’en souvenir. Sa sœur se serait obligatoirement sentie obligé de lui rafraîchir la mémoire.
Des minutes comme celles-ci, où elles s’embrassèrent sensuellement, étaient un pur bonheur. Elles avaient manqué à Jill, tout comme la présence de sa sœur. Quoi qu’elle puisse en dire, l’avoir comme seconde maman en avait fait un élément important de sa vie, et l’adolescente s’était difficilement habitué à ne pas dormir dans la même chambre qu’elle et à ne pas la voir toute la journée. Mais, elle avait du s’y résoudre, même si les premiers mois furent difficiles. Après tout, rien ne lui était impossible !

Lorsqu’enfin leurs lèvres se quittèrent, et que sa paresseuse de sœur lui demanda si cela lui revenait, la jeune fille fit mine de réfléchir quelques secondes, avant de lui répondre :

- " Je dois bien avouer que tu embrasses bien … "

Alors même qu’elle prononçait ses mots, Jill poussait un soupir intérieur. Malgré ses quatorze ans, elle n’avait pas vraiment d’expériences en ce qui concernait les baisers. Hormis ceux de sa sœur, elle n’avait connu que ceux d’un jeune garçon, pendant la première année d’Ariana à l’Ecole du Flux, quant elle avait laissé Jill avec son père, et celui d’un second adolescent, au Val des Ombres même, cette fois. La demoiselle était donc énervée, car le fait de n’avoir pas d’expérience et d’être un peu comme une débutante l’horripilait au plus haut point. Pourtant, elle se força à chasser cette infériorité de ses pensées, et, chassant les néfastes expressions qu’avaient pu abriter son visage pendant quelques instants, elle regarda sa sœur, et dit :

-" J’en reveux bien un autre ! "

Et ce fut elle, cette fois-ci, qui s’approcha de sa sœur, et qui entama un baiser, bien qu’un peu moins long que le premier, mais plus passionnée, à son goût. Pas pour elle les longs baisers, doux et lent, elle aimait le fougeux ! Sa sœur était sans conteste la personne qu’elle préférait embrasser, mais c'était ces baisers là qu'elle préférait ! Puis, se dégageant doucement, elle dit, un grand sourire aux lèvres :

- " Alors, c’est quoi la leçon d’aujourd’hui ? "

Jill faisait bien sûr référence à ce que sa sœur avait dit plus tôt ! Etant plus jeune, elle venait effectivement souvent voir sa sœur pour des explications, théorique dans un premier temps, puis mise en pratique. Et, bien qu’elle ne se l’avoue pas, cela faisait partie des choses qui lui manquaient ! Décidément, la demoiselle se montrait très nostalgique, peut-être avait-elle envie de renouer avec le passé ?

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Jill regarda sa jeune soeur avec une teinte de tendresse dans ses yeux. La Paresseuse avait toujours adoré la petite Orgeuilleuse dont elle avait pris sois durant toute ces nombreuses années. Elle l'aimait plus qu'une simple soeur. Presque même par amour. Jill et Ariana n'avait jamais fait de choses sérieuse, comme faire l'amour, puisque la plus âgée des deux s'en aurait voulu si sa cadette avait perdu sa verginité avec elle. Ariana voulait que Jill s'épanouisse, même si ce n'était pas à son contact. Elle fut donc quelque peu surprise quand cette dernière la devança pour lui voler un deuxième baiser, cette fois, plus fougueux et passioné. Quand il se termina, au grand dam de la grande soeur, Ariana esquissa un sourire amusé et espiègle. Jill lui demanda :

- " Alors, c’est quoi la leçon d’aujourd’hui ? "

Ariana avait presque envie de rire. Comme cela, Jill n'avait rien oublié de leurs conversations passées. Mon dieu qu'elle s'en ennuyait ! L'adolescente flemmarde se rappellait avec exactitude tous les sujets abordés et toutes les "expériences" liées à la sexualité qu'elles avaient échangées. Pas beaucoup, mais au moins quelques unes. Juste assez pour créer un lien assez fort pour les unir au-delà de la simple fraternité. Ariana, toujours adossé sur le mur de la chambre, regarda malicieusement sa jeune soeur orgueilleuse. Elle promena son regard sur le corps à peine développé de Jill et lui demanda à son tour :

- Que veux-tu savoir, petite soeur? Je suis entièrement à ta disposition.

Ariana s'approcha de Jill, tel un chat guettant une souris, et l'embrassa sensuellement dans le cou.

-Veux-tu que je te montre comment faire monter le désir?

Elle glissa ensuite sa main sous le chandail de sa jeune soeur et apprécia le doux contact de sa peau jeune et innocente sous ses doigts déjà expérimentés.

- Ou veux-tu un cours sur l'anatomie de la femme et ses points faibles?

Ariana approcha sa main sous la jupe de Jill et toucha la petite culotte, mouillée, de l'étudiante et dit, à l'oreille de cette dernière :

- Ou veux-tu vivre tes premiers plaisirs charnel? Choisis...

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- " Que veux-tu savoir, petite soeur? Je suis entièrement à ta disposition. "

Jill eut un sourire. Un petit sourire victorieux, qui passa inaperçu aux yeux de sa sœur, trop occupé à l’embrasser sur le cou. Parmi les choses que la demoiselle de l’Orgueil aimait, c’était d’entendre que les gens étaient à « sa disposition ». Quelles exquises paroles, n’est-ce pas ? Tout à fait dans le style de ce qu’elle voulait pour être la Maîtresse du Monde. Des esclaves, des tonnes d’esclaves, là pour accomplir tout ses désirs, sans rechigner, avec plaisir et dévouement. Que sa sœur soit à sa disposition lui procurait du plaisir, presque autant que ses baisers. Presque, car sa sœur, nous l’avons déjà dit précédemment, embrassait bien. Et que en plus, il n’était pas prévu dans les plans de Jill de faire de sa sœur une esclave. La jeune fille avait de l’affection pour sa grande sœur, et elle préférait lui réserver un statut particulier. Bien sûr, si celle-ci se rebellait et décidait de refuser, elle serait obligée de la tuer. Mais, on n’en était pas encore là …

Oui, pour l’instant, Jill Linux, appréciait pleinement la situation. Le baiser de sa sœur sur son cou, par exemple, lui arracha un petit soupir de contentement. A peine enregistrait-elle les paroles d’Ariana, que celle-ci augmentait le désir de l’Orgueilleuse, laissant agréablement passer ses doigts sur sa peau douce (rajout pour ne pas fâcher Jill ^^). Sa grande sœur ne s’arrêta pas là, touchant même sa petite culotte ! La Paresseuse la faisait frissonner de plaisir, la laissant comme dans un état second. Enivré de sensations différentes, elle était déstabilisée. Avait-elle chaud ? Froid ? Ces doigts qui parcouraient sa peau lisse était-il comme des caresses ? Ne rêvait-elle pas simplement une scène qu’elle désirait fortement ?

Une chose était sûre : elle éprouvait du plaisir. Du plaisir ET du désir. Le désir de la voir continuer. De frissonner encore, de lâcher des soupirs de satisfaction. Jill voulait également en connaître plus : savoir ce qu’il y avait après, connaître d’autres choses, encore plus belles et plus savoureuses. Tout son être ressentait un besoin impérieux de sentir Ariana continuer de la frôler et de l’embrasser. Mais pour cela, il fallait choisir ce qu’il y avait après : qu’elle serait la leçon d’aujourd’hui ? Comme sa sœur lui avait demandé, elle devait choisir ! Pourtant, Jill ne savait pas. L’indécision la tenaillait : était-elle trop jeune pour ses premiers plaisirs charnels ? Sûrement pas, car connaissant Ariana, celle-ci ne lui aurait pas proposé. Valait-il mieux apprendre à faire monter le désir, ou comme l’avait dit sa sœur étudier « l’anatomie de la femme et ses points faibles » ?

L’Orgueilleuse, qui n’était pas des plus doués en séduction, aurait bien eut besoin de connaître comment faire atteindre le plaisir à une personne. La demoiselle voulait savoir tout faire : qui sait si elle n’aurait pas besoin un jour de savoir charmer ?
Tiraillé entre deux choix, celui de se laisser aller au plaisir, et celui d’en apprendre plus, Jill ne savait pas du tout quoi répondre. Abandonnant à trouver, elle préféra plutôt dire :

- " Tout à la fois ? Un mélange ? Rien ? Autre chose ? C’est toi la pro, choisis en fonction de ce que tu préfères, grande sœur ! "

Un sourire innocent sur le visage, Jill vient se coller contre sa sœur, en un presque-câlin très mignon, attendant impatiemment la décision qu’elle avait elle-même relégué à Arianna. Oui, si elle pouvait prendre son temps pour réfléchir, pas les autres, car elle n'attendait pas !

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Ariana sentait la pression et la température monté dans le corps de sa jeune soeur. C'était la première fois qu'elle voyait Jill de cette façon, c'est-à-dire, presque à sa merci. La préadolescente avait chaud et regardait la paresseuse d'un regard avide de désir. Ariana ne savait pas s'il fallait mieux attendre ou débuter tout de suite l'action principale. Elle avait toujours respecté sa soeur cadette et ne voulait que son bonheur. Ariana était quasiment certaine que dans la petite tête de Jill, ce qu'elle était en train de faire n'était pas si mal. Mais si elle savait... elle s'en fouterait certainement ! Comme elle, finalement. Alors, laissant libre cours à ses pulsions sexuelles, Ariana continua d'embrasser sa jeune soeur dans le cou, montant quelques fois à la bouche. Entre deux baisers de plus en plus fougueux, l'adolescente dit :

- Je ne dirais pas grand chose. Apprends par toi-même petite soeur...

Et c'est ainsi que le plaisir commença. La flemmarde embrassa avec passion et désir Jill qui ne fit rien pour s'y opposé. Elle glissa ensuite sa main dans le sous-vêtement de l'Orgueilleuse, déjà bien mouillée. Mon dieu que c'était étrange et exaltant en même temps! D'ainsi toucher un membre de sa famille, une jeune fille innocente sur laquelle on avait veillé pendant si longtemps. C'est avec délice qu'Ariana parcouru les quelques centimètres qui la séparait du sexe de Jill. Le poil pubien avait à peine commencé à apparaitre, créant ainsi un agréable duvet à toucher. Tout en s'occupant de la partie inférieure, Ariana embrassait sa cadette, introduisant sa langue dans la bouche de sa partenaire. Après quelques minutes de ce jeu d'excitation, l'aîné enleva sa main et entreprit la tâche de dévêtir la plus jeune des deux. Ariana s'attarda sur les petits seins de Jill, presque aussi gros que les siens. Elle les embrassa, passant sa langue sur les bourgeons de chairs, les faisant durcir instentanément. Une fois nue, Arian enleva son propre uniforme de l'école du Flux et vint s'étendre sur sa petite soeur, son amante a partir de maintenant. Ariana approcha son index et son majeur du sexe de sa cadette et les introduisit, en douceur et fit quelques mouvements. Son propre désir montait au fur et à mesure qu'elle s'entait le liquide séminale de Jill entre ses doigts. Elle vint près de l'oreille de cette dernière et lui chuchota :

- Alors Jill... encore plus?

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Jill, un sourire au bout des lèvres, se laissait faire, sans rien dire. Elle laissait le désir affluer, la chaleur monter, avec plaisir même. Parce qu’elle trouvait que c’était une douce sensation que celle d’éprouver du plaisir, et que finalement, ce n’était pas si mauvais. Ah chaque baiser de sa sœur, elle sentait les poils de sa peau se hérisser, et un frisson l’atteignait de temps en temps. L’adolescente laissait sa sœur mener la danse, trop occupée qu’elle était à succombé de plaisir devant ses baisers passionnés. Qu’ils soient sur son cou frêle, ou sur ses lèvres pâles, le plaisir était le même. Intense.

Dans ces instants là, toute raison l’avait quittée. Elle profitait juste de l’instant présent. Elle profitait juste de sa sœur… C’était plus sa sœur, qui profitait d’elle, mais le résultat était le même. La jeune fille, qui ne pouvait pas non plus accepter de rester passive trop longtemps, caressait du bout des doigts la peau de sa sœur, au niveau du cou. De simple caresse, mais qui avait pour but d’en profiter encore un peu plus, de goûter un peu plus au plaisir… En attendant de connaître la suite. Quelle serait telle ? Jill n’en savait rien. Jamais elle n’était allée plus loin avec sa sœur. Elles étaient toujours restées au stade des baisers passionnés. Jusqu’à aujourd’hui. Aujourd’hui, l’adolescente avait la certitude que ça ne s’arrêterait pas là… Arianna allait faire quelque chose… Quelque chose de nouveau… Et quoi que cela puisse être, l’élève de l’Orgueil l’attendait impatiemment.

Et enfin, entre deux baisers tout particulièrement plaisants, sa paresseuse de sœur lui murmura les mots tant attendus. Les mots qui annonçaient la suite. L’amorce du vrai plaisir. Le plaisir de connaître quelque chose de nouveau et de terriblement… excitant.

Jill n’arrivait pas à réfléchir correctement. Pas dans ces moments là. Ce n’était pas pareil. Il n’y avait plus de place pour la réflexion. De toute façon, elle n’en avait plus les capacités. Pour autant, elle pensait savoir un peu près ce qui allait se passer ensuite. Un peu près, seulement… Ne pas tout savoir était encore plus amusant… Et bien évidemment, elle s’en moquait royalement ! Elle s’en moquait dans le sens que ça ne la dérangeait absolument pas, et qu'elle ne voyait pas le mal dans cela… Mais alors, pas du tout.

Et puis, elle en avait envie. Terriblement envie. Elle ne savait plus pourquoi, ni comment, mais l’important était là : il y avait une suite, et Jill la voulait. Maintenant. Répondant à son appel muet, Ariana embrassa encore plus fougueusement sa jeune sœur, qui loin de s’opposer, continua d’elle-même ce baiser passionné. En même temps, son aîné glissa sa main dans la petite culotte de l’orgueilleuse, qui frémit. Si son sous-vêtement était mouillé, elle s’en fichait pas mal, tout ce qui importait, c’était ce baiser, et cette main baladeuse qui se promenait sur son sexe. Quelle étrange sensation, que de sentir la main de sa protectrice, de sa mère de remplacement toucher la partie la plus intime de son corps… C’était étrange, et grisant. Et tellement bon.

Pendant les minutes qui suivirent, la jeune demoiselle ne fut pas lassée une seule seconde de ce petit jeu. Le plaisir et l’envie se renouvelaient à chaque nouveau geste de sa grande sœur… Pourtant, elle savait qu’il y avait autre chose qui allait arriver… De bien mieux. Mais l’impatience qui avait animé ses actes quelques instants plus tôt, l’avait quittée, désormais. Maintenant, elle attendait la suite… Laissant sa sœur s’amuser avec elle…

Et la suite arriva. Ariana, retirant sa main de la culotte de Jill, commença à la déshabiller. Sa sœur commença d’abord par le haut, dénouant la cravate jaune de l’élève. Bien que l’adolescente n’en sache rien, elle supposa qu’elle fut jetée quelque part… Peu importe, elle la récupérerait plus tard. Ce fut ensuite au tour de chemise, enlevée bouton par bouton, avec lenteur… Jill se faisait déshabiller en un silence presque complet, ponctué quelque fois par de doux gémissements. Surtout lorsque sa sœur embrassa ses seins. Le cœur de l’orgueilleuse accéléra, et sa respiration, depuis longtemps irrégulière, continua de l’être. Jamais, de toute sa petite vie, elle n’avait connue pareil plaisir. Jamais. Et s’était loin d’être terminé. Après la chemise, tout ses vêtements suivirent, jusqu’à ces chaussettes, qu’elle enleva elle-même du pied, machinalement.

Une fois complètement nue, allongée sur tout le long de son lit, l’élève à l’Orgueil fixa sa sœur. Elle ne sourcilla pas quand celle-ci se dévêtit, appréciant même du regard les courbes plus prononcés de sa grande sœur… Dans son genre, Ariana n’était pas trop mal. C’était évidemment la première femme qu’elle voyait nue, et Jill appréciait grandement. Une fois débarrassé de son uniforme, la paresseuse se coucha sur sa jeune sœur, lui faisant profiter de sa proximité… Jill, maintenant, avait chaud. Collée à sa sœur, pouvant sentir le moindre de ses gestes, en contact avec la moindre de ses courbes, la demoiselle passa avec douceur un doigt sur le ventre de sa compagne. Sa sœur avait la peau douce…

Elle était habile aussi, pensa Jill. La jeune femme, qui aurait pensé avoir mal, si on lui avait introduit deux doigts dans le sexe, ne ressentit presque rien. Juste le plaisir, intense, et le désir… Immense. Désir qu’elle pouvait aussi sentir chez sa sœur… Ce qui évidemment ne la laissait pas indifférente… Lorsqu’Ariana lui chuchota à l’oreille, elle acquiesça doucement…Avant de lui lécher sensuellement le cou.

Une de ses mains, posée sur la nuque de son amante, descendit lentement son dos, tout en profitant des courbes agréables de sa partenaire. Elle arriva jusqu’aux fesses de sa grande sœur, qu’elle caressa, longuement... Avant de remonter jusqu’à la case départ, en faisant un détour vers le sexe de sa soeur, qu'elle caressa brièvement… Puis, elle joua avec les cheveux de sa sœur, les bouclant tranquillement, alors qu’elle continuait à embrasser son cou… Elle attendait… Car, elle, elle n’était pas expérimentée … A sa sœur de lui montrer la suite… Maintenant, elle avait son feu vert…

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Ariana n'en était pas à sa première fois avec une fille. Mais là, c'était sa soeur. Sa petite soeur, nue devant elle, à sa mercie, rien que pour elle. Son corps collé contre le sien lui donnait des frissons de plaisir, plus grand encore qu'auparavant et inexplicable. Jill était à elle et à personne d'autre. La grande Paresseusse continua d'embrasser sa cadette dans le cou, sur les lèvres et descendit souvent sur ses petits seins durs et savoureux. Ayant diablement faim, Ariana continua sa descente vers le ventre plat de la jeune fille qui se soulevait irréguliairement au rythme d'une respiration saccadée par le désir éprouvée. Ariana arriva finalement au sexe de sa soeur, ce chef d'oeuvre de la nature humaine. Elle le regarda quelques instants et y approcha son visage. Sa langue vint automatiquement s'y introduire, savourant le goût excquis du liquide séminale de Jill. Jamais Ariana n'oublierais ce goût qui allait lui être familier, elle en était certaine. Jouant ainsi de sa langue, s'attardant souvent sur le petit clitoris de Jill qui en gémissait bien fort, Ariana éprouvait de plus en plus de plaisir à jouer ainsi avec sa cadette Orgeuilleuse. Ne voulant pas écourter la duré du plaisir, Ariana arrêta et revint prendre possession de la bouche de son amante adorée. Leurs seins durcit se frôlaient et leur sexe mouillés également. N'arrêtant pas ses baisers fougeux, Ariana commença quelques mouvement de va et vient, comme le ferait un garçon. Le plaisir monta en flèche. Sentir sous elle le corps innocent et jeune de sa cadette ravissait la Paresseuse. Ses yeux étincelaient de désir et de passion pour celle qu'elle avait protégé pendant tant d'années. A cet instant, Ariana aurait aimé être un garçon pour pouvoir introduire son sexe dans celui de Jill et ainsi sentir l'intérieur de ce corps si somptueux et pur. La grande soeur augmenta la cadence, poussa des cris de plus en plus forts. N'en pouvant plus, elle continua jusqu'à ce que l'orgasme arrive. Son liquide séminale se déversa, la libérant d'un poids au niveau de l'utérus. Elle embrassa sa jeune soeur et lui dit :

- Ne crois pas que cela est terminé Jill. J'en veux toujours plus...

Ariana se mit en position assise et colla Jill tout contre elle, frottant son sexe sur celui de sa soeur. Elle l'embrassa fougueusement et poussa encore des cris.

- Alors Jill... Prends les rênes...

Ariana se mit sur le dos et sourit malicieusement à sa cadette. Maintenant, Jill allait devoir continuer par elle-même.

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Sa sœur… Sa sœur n’avait plus rien de l’adorable maman qu’elle avait toujours été. Là, maintenant que Jill lui avait donné son feu vert, lui avait montré qu’elle en voulait encore plus, sa sœur était devenue une dominatrice. Elle voulait que Jill soit en sa possession, qu’elle soit à elle… Et l’adolescente ne disait pas non.

Où était le problème de se faire posséder par des mains si expertes ? Par une personne pour qui elle éprouvait tant de désir ? Il n’y en avait aucun. Du moins, pas pour la demoiselle. Elle lui offrait son corps, et Ariana le prenait. Que ce soit sa sœur n’était pas vraiment un problème, car en fait, ça n’avait pas traversé l’esprit de la jeune fille que ça pouvait être…mal. De coucher avec sa sœur… Du moment que le plaisir et le désir, les seuls mots qu’elle semblait apprécier pour l’instant, était présents… Pourquoi pas ? Sa sœur avait l’air doué… Très doué.

Pourquoi ? Cela se voyait dans ses gestes. Tous en elle prouvait qu’elle en avait un certain savoir-faire, qu’évidemment Jill ne possédait pas. Et sa curiosité, refaisant surface, la poussait à attendre la suite, pour pouvoir elle aussi maîtriser cet art… Car elle devait bien le reconnaître : l’adolescente était aussi inexpérimentée qu’un nouveau-né, à ce sujet. Là, elle n’avait rien fait de sa propre initiative… Il fallait remédier à ça… Et le, plus rapidement possible.

Et pourtant… Et pourtant… Pour l’instant, seul comptait le désir éprouvé. Se faire embrasser par sa sœur était tellement jouissif… La cadette, qui restait assez inactive, appréciait les baisers de sa sœur… Enormément même. La respiration saccadée, elle poussait de petits gémissements, lorsque les lèvres de sa grande sœur parcouraient son cou, sa bouche, ses seins. Sa conscience, comme noyée sous le plaisir, ne répondait déjà plus. Seul comptait la suite.

Car sa sœur la faisait attendre. Jill le savait. Mais plus pour très longtemps…Sa sœur aussi frissonnait, elle le sentait, et cela ne faisait qu’augmenter son propre plaisir… Elle descendit enfin, embrassant son ventre, augmentant les battements de son cœur. Puis, Ariana continua de descendre… Plus bas…Encore plus bas… Jill, qui essayait de reprendre une respiration normale, tout en fixant le plafond, poussa un nouveau gémissement, beaucoup plus fort que les précédents… L’adolescente sentit plus qu’elle ne vit sa sœur introduire la langue dans son sexe, tout en douceur. De là venait ses gémissements… Le plaisir qu’elle éprouvait, incomparable à ce qu’elle avait ressentit quelques minutes auparavant, lui fit pousser quelques cris, lorsque sa sœur commença à jouer avec elle… Avec ses sensations… Et surtout avec son sexe.

La demoiselle se croyait au summum du plaisir… l’Orgueilleuse croyait qu’il allait maintenant redescendre, doucement, pour disparaître…. Elle se trompait. Près que son aînée ait fini de savourer le goût de son liquide séminale, elle remonta, embrasser fougueusement sa sœur. Jill, introduisant sa langue dans la bouche de sa sœur, connut le goût de son sexe, avidement. Mais ce n’était pas fini…

Sa sœur continua sur sa lancée, entamant un mouvement de va-et-vient sur sa cadette… Jill ferma les yeux, pour se laisser totalement envahir par cette sensation infinie… Leur sexe, mouillés, se frottaient, comme leurs seins… Le corps de sa sœur, ce corps qui l’avait protégé pendant de nombreuses années touchait le sien… Jill ne criait pas, elle laissait ça pour l’instant à sa sœur… Mais elle gémissait, fort. Ariana, elle, déversa enfin son liquide séminal, après avoir poussé de grands cris… Le Directeur même avait dû les entendre…

Lorsque sa sœur lui annonça qu’elle en voulait encore plus, Jill ne dit rien, et se contenta d’ouvrir les yeux, en fixant ceux de sa sœur. Elle eut un petit sourire, et prolongea son baiser. L’élève à l’Orgueil se laissa faire, lorsque son ainée s’assit et la colla contre elle. Elle ne put s’empêcher de faire passer ses doigts sur les courbes de sa grande sœur… Ses cuisses, ses hanches, ses seins… Alors que sa sœur criait de plus belle, elle partit soudain, allant s’allonger, et demandant à Jill de continuer.

Il fallut une fraction de seconde à la jeune femme pour se décider. Elle ne savait pas quoi faire, mais elle essaierait… A son tour de dominer. S’approchant de sa grande sœur, elle commença par l’enserrer de ses deux cuisses, mettant leurs sexes mouillés en contact. Puis, elle s’approcha du visage de sa sœur, la regarda dans les yeux, se moquant des mèches qui tombaient de chaque côté de son visage, et lui murmura à l’oreille :

- " C’est parti."

Un sourire charmant sur le visage, elle se releva, à califourchon sur sa sœur… Là, elle se servit de ses deux mains pour prendre possession de son corps, y traçant des lignes abstraites… De temps en temps, elle léchait les seins de sa sœur, ou son ventre, aussi plat que le sien. Puis, passant à autre chose, elle descendit vers le sexe de son aînée. Là, elle décida de lécher avec minutie tout le liquide séminal qu’elle avait éjecté pendant son orgasme. Une fois chose fait, elle se lécha les babines, s’autorisa un petit rire, et plongea son index dans le sexe de sa sœur. Celui-ci, après lui avoir fait connaître le plaisir de pénétrer intimement Ariana, fut trempée de liquide. Jill remonta vers les lèvres de sa sœur, où elle introduit doucement son doigt, lui faisant goûter…

La jeune femme, de plus en plus possessive, commença à griffer de ses mains baladeuses la peau de sa sœur. Ses lèvres étaient occupés à lui voler des baisers, alors que son corps tout entier frémissait. Elle entama le même mouvement de va-et-vient que sa sœur plus tôt, et connu le même plaisir… Poussant ses premiers cris, elle continua ainsi quelques instants, avant de rejeter la tête en arrière, cambrant le dos. Revenant vers sa sœur, elle s’allongea sur elle, et lui souffla doucement :

- " Satisfaite ? "

Alors même que sa respiration se calmait, ses yeux brillaient d’un étrange lueur, demandant, -quémandant même !- la suite… Ariana avait forcément autre chose en réserve… Tous n’allait pas s’arrêter maintenant ?

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Ariana ne se lassait pas de toucher et de retoucher la peau douce et blanchâtre de sa cadette. Quand cette dernière était plus jeune, la fille de la paresse avait souvent imaginé ce moment, ce demandant si Jill serait consentente. Dès qu'elle fut né, Ariana avait adoré sa soeur la cajolant, prenant soins d'elle comme une mère. Au fil des années, l'amour fraternel s'était transformé en amour intime et maintenant, en véritable passion dévorante. Jamais leur relation ne serait la même après cet après-midi d'automne.

Quand la grande soeur laissa la place à la plus petite pour se laisser dominé, elle ne s'attendait certainement pas à autant d'audace de sa part! Ariana se souvint de sa première fois avec une fille : à sa 2e année à l'école du Flux. La jeune fille était plus vieille qu'elle d'une année et elles s'étaient rencontrées dans un party quelconque, organisé par un élève d'une des divisions. Assez saoûle, Ariana n'avait pas résister aux caresses et multiples sous-entendu de l'inconnue. Elle l'avait suivis, docile, et avait connu les multiples facettes de la sexualité entres filles. Depuis ce jour, la jeune fille avait toujours eu une attirance prononcé envers les gens du même sexe qu'elle. Et surtout envers sa jeune soeur. Jill l'embrassait d'une manière qui trahissait son désir, ses pulsions sexuelles refoulées. Quand elle introduisi son index dans son intimité, Ariana poussa un cri de jouissance et de surprise. Comme elle était douée, pour une novice, l'Orgueilleuse! Jouant pendant un moment avec son intérieur mouillé, le plaisir d'Ariana ne faisait qu'augmenter. Au moment où l'extase arrivait, la jeune Jill retira son doigt pour l'introduire dans la bouche de son aînée. Cette dernière sourit et licha avidement l'index de son amante tant aimée. Elle l'embrassa ensuite, mêlant leur salive et leur liquide séminale dans le même temps. Jill frotta son sexe contre celui d'Ariana, lui faisant pousser ses premiers cris de plaisirs et ce, de plus en plus forts. Elle courba finalement le dos et soupira d'extase quand vint son orgasme. Ariana sourit et embrassa tendrement sa dulcinée, sa jeune soeur, sur les lèvres. Celle-ci lui posa une question :

- Satisfaites?

Cette question ne se posait même pas! En guise de réponse, la Paresseuse embrassa fougueusement Jill et empoigna ses seins dans ses mains, les pétrissants, jouant avec les boutons de chairs durcit. Elle mit ensuite son sexe sur le visage de sa soeur et alla elle-même goûter le sien, pour la deuxième fois, avec autant de désir. Elle en voulait plus, toujours plus!!

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Un sourire de satisfaction étira ses lèvres, quand elle vit sa sœur venir l’embrasser… Cela voulait sans doute dire oui… Et aussitôt, Jill établit le lien avec sa supériorité : dès la première fois, elle avait réussi à faire jouir sa sœur… Alors qu’elle se croyait débutante…Encore une de ses nombreuses qualités… Décidément, sa sœur avait le chic pour lui faire découvrir -et redécouvrir- ses multiples qualités… Ça valait bien un nouveau baiser !

Prolongeant sa pensée, elle embrassa de nouveau sa sœur, tendrement, d’une façon qui contrastait avec la fougue que sa grande sœur...Mais ce baiser était comme un remerciement, qu’Arianna ne pouvait pas comprendre, pour lui montrer à la fois combien elle tenait à elle, et combien elle lui était nécessaire pour se sentir plus importante… Arianna y verrait sûrement un nouveau caprice de l’adolescente… Jill s’en moquait.

Elle oublia très vite ce doux baiser, ainsi que sa signification, lorsque sa sœur décida de prolonger le plaisir… L’adolescente adorait que sa sœur la touche comme elle le faisait, avec passion et amour –elle aime le croire-, pétrissant ses seins menus. Les doigts de sa sœur lui paraissaient si pleins de désirs, qu’ils en étaient délicieux … Sa langue aussi, d’ailleurs… Tout le corps d’Arianna lui paraissait désirable et désirant… Mais, comme fatigué, elle laissait sa sœur prendre la tête des manœuvres, car –et, il fallait bien lui reconnaître une qualité-, la Paresseuse savait faire monter le désir en elle…

Son aînée devait d’ailleurs le voir, car Jill avaient toujours la respiration saccadée, entrecoupé de gémissements et de soupirs… Son ventre se soulevait irrégulièrement, alors que sa sœur passait jouait avec elle… Le sexe d’Ariana, passer sur son visage, finit de lui mettre le rose aux joues… Sans s’arrêter là, sa sœur alla ensuite de nouveau vers son sexe, lui faisant pousser un nouveau cri… Jill, une fois que sa sœur en eut terminé, se laissa tomber sur le côté, avant d’amener sa grande sœur près d’elle… Tout en la collant, elle continua de l’embrasser, plus lentement, plus tendrement… Ses mains, elles, caressaient le corps de son aînée, s’attardant sur ses courbes parfaites…

Puis, prise d’une soudaine fatigue, qu’elle ne s’expliquait pas, elle repoussa gentiment sa sœur, pour s’affaler complètement sur son lit… Jill resta ainsi quelques minutes, reprenant une respiration normale, avant de plonger ses yeux dans ceux de sa sœur, et de lui dire :

- " Fatiguée…"

Et en effet, son ton le montrait… La preuve, elle n'avait même pas pris la peine de prononcer une phrase ENTIERE... Elle étouffa un baillement, puis rabbattant les couvertures sur elle-même, elle dit :

- " Dodo… "

Sans s’occuper de ce que pouvait faire sa sœur, elle ferma les yeux, se préparant à entrer dans le pays des songes… Rien ne laissait penser qu’elle venait de vivre sa première expérience sexuelle avec sa propre sœur… Ainsi, elle avait l’air d’une jeune fille parfaitement normale, les traits calmes et reposés … Elle ne dormait pas encore, mais cela viendrait assez tôt… Si sa sœur ne prenait pas un malin plaisir à la réveiller…