Le Val des Ombres
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 Là où on découvre les choses à ne pas faire... [Cal-Noïtrid]

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Margaret Leviaz
Dirigeante des F.

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Margaret Leviaz


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MessageSujet: Là où on découvre les choses à ne pas faire... [Cal-Noïtrid]   Là où on découvre les choses à ne pas faire... [Cal-Noïtrid] EmptyLun 1 Sep - 12:09

Ce fut un cri de surprise qui suivit l’entrée en scène de Gaston Lagaffe dans la salle. Un cri de Margaret, vraisemblablement, qui n’avait absolument rien compris de ce qu’il s’était passé, perdue, noyée au beau milieu d’un fouillis indescriptible de tissu. Quelqu’un s’était exclamé quelque chose, derrière elle… et quelqu’un l’avait poussée, aussi, elle en avait maintenant la certitude. Ce quelqu’un n’était d’ailleurs pas si loin que cela, si elle en jugeait par ce qu’elle parvenait à apercevoir à travers le tulle qui la submergeait. Elle oscillait entre être atterrée du ridicule de la situation… ou tenter de retrouver un semblant de dignité devant tout ce monde qui ne pouvait que difficilement avoir manqué une telle entrée. Ceci étant, le problème principal ne se situait pas immédiatement dans le fait de se redresser comme si de rien n’était… Quoique…

Le problème c’était cet énergumène qui commençait à s’évertuer à… à elle-ne-savait-pas-exactement-quoi, mais cela ne lui plaisait pas des masses. Elle poussa un « wohw » de protestation lorsque l’individu en question commença à tirer sur l’arceau de sa robe, et la voleuse-princesse se mit à agiter les bras dans des gestes désespérés et théâtraux pour se sortir du « piège » dans lequel elle venait de se fourrer. Elle entendit ce boulet l’appeler d’un nom qui n’était pas le sien, et redoubla d’effort pour se dégager, luttant davantage contre son immense robe que contre le voyeur-gaffeur lui-même.


- Je ne m’appelle pas comme ça…. Eh oh ! Lâchez ma robe ! Je n’ai pas besoin d’aide, je vous dis ! Mais bon sang !

Faute de résultats satisfaisants, elle agita également les jambes, dernière tentative pour protéger sa pudeur d’un individu qui fourrait littéralement son nez sous ses jupons. Ses joues étaient légèrement rougies, sans qu’on puisse savoir s’il s’agissait de gêne ou d’énervement croissant. Sans doute davantage le deuxième que le premier, quand on connaissait assez bien la femme du Directeur pour le deviner. En parlant de Directeur… ce fut lui-même qui vint sauver Margaret, tandis que la voleuse manquait de peu d’assommer Noïtrid par ses incessants battements de jambes vains pour s’en débarrasser.

En un tour de main, avant même qu’elle ait eu le temps de s’en rendre compte, elle se retrouvait de nouveau bien ancrée sur ses pieds, ses jupons bien protégés par une robe… encombrante, et sa main enfermée dans celle de… de Robin des Bois. Sous cette découverte qu’elle fit en redressant enfin la tête vers son sauveur, sa mâchoire se décrocha littéralement, et elle mit une bonne dizaine de secondes avant de reprendre ses esprits.

Enfin… reprendre ses esprits était un bien grand mot. Elle souriait bêtement, l’air extatique face à un époux costumé en Prince des voleurs… Non mais sans rigoler, on peut difficilement faire fantasmer une voleuse autrement, vous ne trouvez pas ? C’était en tout cas l’avis de Margaret, qui se sentit prise d’une irrésistible et stupide envie de ronronner devant le spectacle. Elle se retint cependant, jugeant qu’elle s’était déjà bien assez couverte de ridicule comme cela… En revanche, elle exerça une légère pression sur la main de son époux, et lui lança un regard brillant de malice. Malice qui se transforma en perplexité amusée lorsque Caliban sortit une phrase énigmatique, qui le fit… rire. Si, si, son époux riait. Et il riait avec une telle sincérité que cela en devenait désarmant et contagieux. Emplie d’une émotion étrange qui s’apparentait grandement à de la gaité, Maggie se mit à rire à son tour, le cœur battant irrégulièrement à l’idée de tenir la main à son Robin des Bois de mari. Oui, c’était ridicule. Oui, c’était pire qu’enfantin… mais elle le trouvait si charmant qu’elle s’apprêtait même à lui planter un doux baiser sur la joue.

Elle fut cependant interrompue dans son élan par un Caliban reprenant ses esprits, et menaçant… ah oui, l’individu qui s’était rincé l’œil sous sa jupe. Sentant poindre un agacement mêlé d’amusement, la princesse se retourna elle aussi vers le professeur de la Gourmandise, pour le jauger un instant, plissant les yeux. En réalité, elle essayait de déterminer à qui elle avait affaire. Une tâche rendue vaguement compliquée par le déguisement qu’arborait Noïtrid. Sachant parfaitement que son mari pouvait basculer dans la violence à n’importe quel moment, et parce qu’elle était indéniablement plus modérée que lui, elle répondit la première :


- Oui, je crois que je me suis faite suffisamment remarquer pour ce soir, et tous les soirs à venir. Filons par ici, si vous le voulez bien.

Elle posa une main douce sur l’avant-bras de Caliban, comme pour calmer quelque peu ses sentiments, et se sentit frissonner inexplicablement. Margaret fit quelques pas, se faufilant jusqu’à un angle de la pièce, embarquant avec elle les deux hommes, essentiellement à cause de la circonférence de sa robe. Pratique, finalement. Pour l’instant, elle n’avait pas l’air particulièrement outrée, pour une femme à qui on avait tiré la robe, mais ce n’était peut-être que le fruit du costume de son mari, qui l’avait passablement déconcentrée.

D’ailleurs, elle ne résista pas à la tentation de déposer ses lèvres sur la joue du Prince des voleurs, tout en annonçant d’une voix douce :


- Tu es magnifique, comme ça.

Puis elle tourna la tête vers Noïtrid, croisant les bras et tapotant du pied, pour lancer d’un ton ironique :

- Je ne vous reconnais pas. Vous êtes un professeur, c’est ça ? J’aurais bien dit de la Luxure, vu votre tendance à observer ce qu’il se passe sous les jupes des filles, mais il y a déjà une pétasse qui occupe ce poste. Donc je sèche un peu sur votre cas…
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Noïtrid Dièsinam
Gourmandise ~ Professeur

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Noïtrid Dièsinam


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MessageSujet: Re: Là où on découvre les choses à ne pas faire... [Cal-Noïtrid]   Là où on découvre les choses à ne pas faire... [Cal-Noïtrid] EmptyLun 6 Oct - 18:02

Oh ce n'était pas comme si ce qu'il y avait sous les jupes de la froufrouteuse mademoiselle Jeanne l'intéressait particulièrement, c'était surtout le potentiel comique de la situation qui collait parfaitement au personnage qu'il avait choisit d'incarner ce soir. Aussi en voyant le directeur costumé dans un style moyenâgeux roublard il comprit que la plaisanterie était finie. Bah après tout il en avait tiré le maximum possible et Margaret l'avait bien aidé -à ses dépends et sans le vouloir il fallait bien l'avouer- en se débattant de manière tout aussi théâtrale qu'inutile et le fait qu'elle lui assura qu'elle n'avait pas besoin d'aide le fit rire sous caps, il l'avait bien remarqué et c'était pour ça que c'était drôle, d'autant qu'il sauvegardait un peu de la dignité de la jeune femme en se plaçant devant l'ouverture assez mastoc que sa robe donnait aux yeux des curieux derrière elle.
Bon évidemment lorsqu'il vit l'atroce sourire de celui qui l'employait, qui se trouvait être le mari de la marionnette dont il tirait sur le cerceau, il se dit qu'il allait encore avoir des ennuis mais ce ne fut en aucun cas pour améliorer son cas qu'il laissa le directeur relever sa femme. En effet, c'était le déroulement normal de la situation, Gaston étant incapable de faire quelque chose de correct il fallait toujours qu'un supérieur furieux vint le réprimander pour rattraper ses bourdes, même s'il devait avouer que la révérence, le baise-main et l'éclat de rire le laissait un peu sur le cul...
Le Directeur semblait aussi à l'aise que lui dans son identité d'emprunt enfin heureusement -ou plutôt malheureusement- le regard qu'il décocha à Noïtrid avant de les enjoindre à se déplacer trahissait que Caliban resterait le même, déguisement ou pas déguisement aussi lui serra-t-il tranquillement la main et se la fit broyer sans vraiment pouvoir réprimer une grimace, il n'appréciait que peu quand l'Envie se donnait la peine de lui rappelé qu'il avait une poigne aussi forte.
Quand à l'aspect légèrement débile de la princesse énamouré du prince des voleurs il n'y avait pas vraiment fait attention à vrai dire, ce qui était fort dommage car il eu trouvé là un tableau intéressant et bon à garder en mémoire, seulement il semblait perpétuellement perdu dans son monde et le fait que Caliban soit sur le point de le tuer ne changeait absolument pas cet état de fait, car après tout ce ne serait ni la première fois, ni la dernière qu'il se mettrait dans une situation aussi dangereuse. Alors quand ils lui enjoignirent tout deux de s'écarter de la foule...

Malgré le peu d'envie qu'il avait de discuter avec le Directeur, cela lui permettait deux choses, premièrement esquiver la foule qu'il n'appréciait que moyennement et deuxièmement se rapprocher d'un plateau d'amuse-gueules qu'il venait seulement de remarqué. Aussi échappa-t-il au bisou-niais-tu-es-magnifique et Maggie pu se faire une idée de quel péché il incarnait lorsqu'il se rua littéralement pour dévorer tout les petits fours artistiquement placés sur le plateau de la table non loin d'eux. Il mangeait tranquillement cependant dégustant les habiles préparations avec délice sans réellement plus se préoccuper des deux personnes qui l'accompagnait jusqu'à ce qu'il ai finit. Mais lorsqu'il se retourna pour daigner accorder son attention au couple, il trouva la charmante jeune femme en train de taper du pied pour savoir qui il était, apparemment son petit numéro avait faillit le "classer" dans la luxure, il rit intérieurement en sachant à quel point il en était loin mais c'était un rire sombre sans joie et qui résonnait même en lui de manière lugubre aussi une esquisse de sourire sombre se dessina sur le visage du professeur de la Gourmandise et il dit d'une voix légèrement absente, comme accaparée par les ruminations que cet erreur d'appréciation avait déclenchée en lui.


Je suis professeur oui, je m'occupe de la chimie et des pouvoirs si vous voulez vraiment tout savoir, je suis entre autre chargé de m'occuper de la Gourmandise. Vous devez me connaître au moins de nom, je suis Noïtrid Dièsinam.

Son regard ne se portait en aucun cas sur ses interlocuteurs alors qu'il donnait son identité, il ne se portait sur rien de particulier à la réflexion, scrutant le vide comme s'il y voyait le contenu de ce qu'il se faisait subir en pensant à son propre manque de passion. Aussi un vague haussement d"épaule accompagna la révélation de son nom. Ça n'avait effectivement que peu d'importance qu'il révéla ou non son identité, le Directeur l'aurait fait immédiatement après lui de toute façon, Quand à la vague menace qu'il avait reçut auparavant ou à l'agacement qui perçait dans la voix de Margaret il n'avait pas l'air de s'en être rendu compte, comme si ce qui c'était passé un peu plus tôt n'avait pas plus de signification que ce qu'il venait de faire auprès des petits fours car après tout il assouvissait ses appétits étranges mais après les échos dans la réalité lui passait légèrement au dessus de la tête. Aussi ne s'empressa-t-il pas de préciser qu'il n'avait aucunement l'intention de mater quoi que ce soit, et l'auraient-ils cru? Cela non plus n'importait pas pour lui, mais il n'aurait pas vu l'utilité de s'affirmer innocent alors que deux le croyait déjà coupable.
Aussi attendit-il tranquillement le sermon dont il savait ne plus pouvoir esquiver, les yeux dans le vide tendant néanmoins l'oreille histoire de savoir à partir de quel moment il pourrait s'éloigner ou serait obligé de répondre aux critiques du Directeur.
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